Qui jugera les juges défaillants ?
Un homme, condamné en première instance au mois de juin dernier à 6 ans de prison ferme assortis d’une période de sûreté des deux tiers, a finalement été remis en liberté sine die le 7 octobre dernier. Le détenu a ainsi pu recouvrer la liberté de manière inespérée après un « oubli » des juges de la cour d’appel de Paris.
Ces derniers devaient statuer sur son sort dans un délai de quatre mois après l’appel déposé par son avocat, Me Yves Levano, le jour de la condamnation en première instance de son client, intervenue le 7 juin dernier devant le tribunal correctionnel de Créteil (Val-de-Marne). Finalement rejugé le 3 octobre, Lamin M., né en Gambie, a vu les juges de la cour d’appel mettre leur décision en délibéré à la date du 7 novembre prochain. Soit au-delà du délai de quatre mois impartis… […]
EROUANI
La Justice est faillible comme toute institution humaine.
Plus on l’enferme dans des contraintes procédurales le plus souvent injustifiées, plus existe le risque de telles erreurs.
DUPORT
C’est surtout cette justice qui ne tourne pas rond
On a dépassé le délai prévu et alors ?
On le remet en liberté et tout le monde trouve cela normal ?
Qu’est ce que c’est que ces règles débiles, crées par des hors la loi, pour être utilisées par d’autres hors la loi, afin de favoriser des hors la loi ?
philippe paternot
idem pour ce juge qui, la semaine dernière relaxe le violeur d’une enfant de 14 ans au motif que la fillette aurait été consentante! à 14 ans!