Riposte catholique souligne qu'une certaine presse ne cite que les interventions à rebours du Magistère, et non les autres, bien plus nombreuses :
"Il y a bien sûr ces interventions qu’une certaine presse prend le soin de souligner: accès des femmes au diaconat (le rapport avec la famille est vraiment ténu…), souhait d’un langage inclusif (pour parler des relations homosexuelles), proposition d’absolutions collectives… On est dans le festival des seventies, avec des propositions farfelues, où l’on discute de tout et de rien (dérapage des réunions-défouloirs). Mais les interventions en faveur de la doctrine traditionnelle seraient plus nombreuses et bien moins isolées: la grâce de la collégialité et de la synodalité ! Il est regrettable qu’elle ne soient pas relayées, notamment par le père Rosica, assistant au Bureau de Presse du Saint-Siège pour la langue anglaise qui, délibérément, se focalise sur les questions ayant trait à l’homosexualité (c’est une mode, depuis l’affaire Charamsa…). Saluons tous ceux qui relatent les différentes interventions, bien moins tordues que l’on prétend.
Edward Pentin a en fait un florilège: un père synodal se serait demandé à quoi sert le synode si l’on n’y débat de questions qui n’ont rien à voir avec la famille, comme les relations homosexuelles. Il aurait également affirmé que l’acceptation de la question des divorcés remariés aboutirait à ce que l’Église soutienne le divorce… Un père synodal a souligné le fait que l’instabilité qui affecte le mariage est « contre nature ». Un autre aurait même constaté que la crise de la famille découle aussi de la crise de la foi. Une intervention souligne la nécessité de montrer du respect pour les familles qui se battent et essayent de rester fidèles, malgré les tribulations. Enfin, un autre père synodal relève le danger de s’appuyer sur une approche purement sociologique."