Lu ici :
"Un vétéran de l’opposition syrienne, Georges Sabra, ancien communiste
de confession chrétienne, a été élu le 9 novembre président du Conseil
national syrien (CNS), principale coalition de l’opposition. Cet
instituteur de formation qui a quitté la Syrie clandestinement en début
d’année prend la succession du Kurde Abdel Basset Seyda.L’élection
d’un chrétien est tout sauf un hasard. C’est un message fort à cette
communauté, face au régime syrien qui se pose en défenseur des chrétiens
contre l’islamisme. Elle montre également la volonté du CNS de se poser
en coalition représentative de l’ensemble des composantes du peuple
syrien. […]Agé
de 65 ans, Georges Sabra, est un opposant de longue date du régime de
Hafez Al-Assad puis de son fils Bachar qui lui a succédé en 2000. Né
dans les environs de Damas, il a d’abord obtenu un diplôme d’instituteur
puis une licence en géographie avant de se rendre aux États-Unis où il a
décroché un diplôme en éducation de l’université d’Indiana en 1978. Dès
1970, il a adhéré au Parti communiste syrien et a notamment vécu dans
la clandestinité pendant trois ans lors de la terrible répression des
années 1980. Arrêté en 1987, il a été condamné à huit ans de prison. À
sa libération, il continue de militer pour le Parti du peuple
démocratique syrien qui a succédé au parti communiste en 2005."
Yves Daoudal écrit :
"Cette nomination vise sans nul doute à renouveler la sympathie des occidentaux pour le CNS, qui s’est singulièrement refroidie ces derniers temps, et en même temps et surtout à masquer la montée en force des islamistes, désormais majoritaires au sein même du CNS, comme le dénonce Adib al Chichakli, l’un de ses fondateurs, qui vient de claquer la porte."
c
communo-islamiste est parfaitement compatible, chrétien-communiste, non!
YannH
Taqya que tout cela. Et lorsque les islamiste auront enfin le pouvoir (grâce à nous), les Chrétiens vont alors commencer à “casquer” …