Le Point brosse un tableau sans complexe de la délinquance en France à partir de synthèses de la police nationale. Il en résulte que :
– 60 à 70 % des délinquants sont issus de l’immigration. Pour Le Point, "écarter ces constatations d’un revers de manche est une grave erreur qui occulte l’échec de l’intégration." "On a coutume de considérer que la corrélation se fait seulement entre la pauvreté et la délinquance." Bref, l’hebdomadaire lance un pavé dans la mare du mythe intégrationniste…
– Au 1er janvier 2004, les étrangers représentaient 12 241 détenus dans les prisons françaises, sur une population carcérale de 55 355 personnes. Mais "les étrangers sont nettement surreprésentés en matière d’homicide et de tentative d’homicide".
– Les fichiers mentionnant les origines des Français sont interdits et empêchent des travaux statistiques fouillés.
– Le problème n’est pas nouveau puisque "il y a près de dix ans, la commissaire Lucienne Bui Trong, chargée des violences urbaines à la Direction centrale des RG, relevait que 85 % de leurs auteurs sont d’origine maghrébine".
– Un autre article du même journal relate que "au cours des sept premiers mois de l’année, les violences contre les personnes ont progressé de 3,55 %. Pour juillet, la hausse est de 9,35 % par rapport au même mois de l’année passée." La présence de Sarkozy ne semble plus faire d’effet : y’aurait-il des actes derrières ses paroles ?
Le vrai problème soulevé par ces articles, c’est que derrière le drame de la délinquance, il y a le sujet tabou de l’immigration. On ne pourra pas résoudre le premier sans aborder sérieusement du second.