L’agression contre Yvan Colonna a réveillé la Corse, tandis que le gouvernement négocie une autonomie de l’île :
[…] Des milliers de manifestants n’hésitant pas à provoquer des confrontations des plus violentes avec les forces de l’ordre. On déplore de nombreux blessés parmi les gendarmes attaqués au cocktail molotov, à la bombe artisanale et au plomb. A Bastia, ce sont 350 cocktails Molotov qui ont été saisis, « on sert de tampon » protestent en colère les forces de l’ordre.
L’autre donnée de ce drame, c’est l’exécutif. Après avoir vu Macron se démener sous les projecteurs européens prétendant stopper la guerre à lui tout seul, on peine à le voir sur les émeutes corses, bien plus proche de Paris que Kiev et autrement plus française. Pourtant la réaction de l’Etat s’est fait attendre.
« Nous n’avons pas les moyens de faire face à ces émeutes, s’exaspère un haut gradé de la police bastiaise. A ce rythme, on ne va pas tenir longtemps. Il n’y a aucune réaction de l’Etat. On a l’impression que le gouvernement attend un drame pour se préoccuper de la situation. »
C’est dans ce contexte que Darmanin est arrivé en Corse et c’est dans ce contexte que l’exécutif s’est proprement aplati devant la violence insulaire. Dans une interview à Corse-Matin, le locataire en fin de bail de la place Beauvau a assuré que le gouvernement était prêt à aller jusqu’à l’autonomie de l’île. Tout cela dans un contexte de négociation entre l’Elysée et les nationalistes corses afin de s’assurer du soutien affiché de ces derniers à la réélection d’Emmanuel Macron.
L’arrière-goût est âcre pour les défenseurs d’une République indivisible. Après avoir passé son mandat à écraser sans hésitation les manifestations des Gilets jaunes et des anti-passe, après avoir éborgné, tabassé et blessé, l’exécutif s’aplatit devant les revendications corses. Fort avec les faibles, faible avec les forts. Le mantra macronien semble respecté. Tout cela au nom d’un détenu coupable d’avoir assassiné un Préfet.
« Dans un Etat de droit, on ne tue pas les préfets, on respecte les lois, on engage le dialogue dans le respect, on s’interdit d’ajouter de la confusion à une crise ouverte qui nécessite de la part des élus responsabilité, hauteur de vue et dignité » s’est indigné Olivier Biscaye, directeur de la rédaction du Midi libre.
On ne saurait mieux dire. Oui l’agression de Colonna s’apparente à un acte terroriste. Oui la violence de l’Etat depuis cinq ans est hautement condamnable. Oui les violences commises par les manifestants corses sont indignes. Oui l’aplatissement de l’exécutif devant les Corses est une indignité de plus.
En tournée en Corse en octobre, Eric Zemmour déclarait :
“Le nationalisme corse n’est pas une maladie. C’est un symptôme d’une France qui n’est plus à la hauteur des attentes des Corses. Le nationalisme se résoudra quand la France redeviendra grande”, “les Corses voulaient retrouver le goût d’être Français.”
cadoudal
un assassin indépendantiste tabassé par une canaille djihadiste importée par la Licra ( alias “chance pour la France”) , et la France perd la Corse !
décadence totale !
A.F
Le problème pour le théatreux macronesque est que le théatre n’arrête pas le réel.
Le théatre n’arrête pas les tanks russes, il n’arrête pas non plus les Corses en colère.
A un moment donné, le réel gagne.
aukepi
À mmandonné, le réel gagne !
Comme on dit dans le Sud…
Meltoisan
Macron aura un discours avant le premier tour :
” J’ai tout raté mais si vous votez pour moi, je suis prêt à recommencer ! “
Michel
Macron, l’olibrius à moumoute est pathétique : il croit faire peur aux Russes avec ses menaces de Flageolet, alors qu’il n’est pas capable de faire respecter un minimum d’ordre, non seulement en Corse, mais même dans un quartier de prison dit de “haute sécurité”. Pitoyable pantin qui confond agitation et action …