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France : Politique en France

Taxes : l’imagination au pouvoir

Images-6L'ancienne secrétaire d'Etat chargée de l'Aide aux victimes Juliette Méadel propose la création d’un… « impôt Charlie Hebdo » pour soutenir la… «liberté d'expression».

« La liberté d’expression est la mère de la République. La République doit donc la financer comme elle finance le fonctionnement de notre vie démocratique […]. La liberté d’expression mérite donc bien un impôt supplémentaire : l’impôt Charlie Hebdo ». « Pourquoi ne financerait-on pas des journaux menacés par des terroristes ? » « Il pourrait s’agir d’un impôt sur les bénéfices de la publicité diffusée sur internet​ ou d’un impôt sur les bénéfices des grandes plateformes. En effet les réseaux sociaux contribuent largement à la diffusion des idéologies délétères et anti-démocratiques ». « On finance un parti politique, pourquoi ne financerait-on pas des journaux menacés par des terroristes qui ont un projet politique anti-démocratique ? […] La presse indépendante, celle qui ne vit pas du soutien d’un actionnaire ou d’un industriel, celle qui ne vit que de ses lecteurs, doit pouvoir continuer à exprimer ce qu’elle a à dire ».

Et pourquoi pas un impôt Minute ?

Par ailleurs, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Intérieur Jacqueline Gourault a annoncé que la taxe d'habitation, dont le gouvernement avait vanté la suppression dans son budget 2018, serait en fait compensé par… un nouveau prélèvement sans donner plus de détails. La taxe d'habitation sera remplacée par un nouvel "impôt plus juste" (?), une mesure de compensation qui devrait "s'emboîter avec la fin de la taxe d'habitation" et pourrait prendre la forme d'un "impôt en lien avec le territoire, c'est-à-dire les citoyens." Une fiscalité supplémentaire dont la définition fait déjà l'objet de "discussions". Voici son intervention :

Devant les réactions, elle a du rétropédaler :

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7 commentaires

  1. “La fiscalité locale sera entièrement repensée. #TH”
    de telle sorte que ceux qui etaient exonérés auparavant du fait de leur faible retraite ne puissent plus y echapper…
    J’ai bon ?

  2. Pour que Mme !!!! après avoir empoché X millions aille se refaire
    Une santé à l étranger…. si l on en croit les journaux…..et sauf erreur.
    Employeurs du petit peuple = la finance braves Serfs!

  3. Une nouvelle incitation à tricher sur nos déclarations de revenus.

  4. C’est bien ce qui était prévisible : élargir l’assiette de l’imposition foncière par le biais “de nouvelles valeurs cadastrales”… En clair, le manque à gagner sera bel et bien compensé par un super-foncier, encore plus injuste que la TH puisqu’il touchera aussi les gens à très faible revenus dont le seul crime est d’être propriétaire, alors que jusqu’à présent ces catégories étaient exonérées de taxe d’habitation pour cause de revenus trop faibles. Eh bien si cela se passe comme ça il y aura une pluie de reventes d’immobilier à perte en perspective, car il ne faut pas rêver, beaucoup des gens fragiles ne seront pas en situation de pouvoir payer un doublement ou un triplement de l’actuel foncier !

  5. On n’avait jamais douté que la suppression de cet impôt serait définitive.
    Quant à un impôt plus juste, faut pas rêver, ils vont certainement le recalculer autrement et surement pas en faveur du contribuable !

  6. ils peuvent dire ni droite ni gauche sauf que pour les impôts c’est à gauche toute parce qu’on fait toujours payer ce con-tribuable pendant qu’on se gave

  7. De toute façon, nouvel impôt ou pas, il faut bien que les communes vivent et l’argent ne tombe pas du ciel. La suppression de la taxe d’habitation devait être initialement compensée par des subventions directes de l’Etat, donc in fine ça reste l’argent du contribuable.
    Certes l’actuelle taxe est mal fichue, mais il me semble préférable de garder un impôt local plutôt que de financer entièrement par l’impôt national les collectivités locales. Cela donne a la fois plus de liberté et de responsabilité aux communes, ce qui va dans le sens de la subsidiarité chère au Salon beige et à la doctrine sociale de l’Eglise. Par ailleurs une plus grande autonomie financière des communes entraînerait une gestion plus économique : si “c’est gratuit, c’est l’Etat qui paie” on continuera à construire d’inutiles ronds-points, si les contribuables locaux financent directement leurs communes, les élus réfléchiront à deux fois avant de construire une luxueuse nouvelle mairie, d’embaucher un 50ème jardinier ou de subventionner l’Association pour la Culture du Bonsaï.

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