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France : Politique en France

Témoignage : pourquoi j’étais sur les Champs-Elysées ce 11 novembre

Témoignage d'une grand-mère sur Polémia :

"Pourquoi me suis-je retrouvée ce lundi matin vers 11 heures sur les Champs-Elysées ? Parce que j’avais déniché un bonnet rouge dans un sac de montagne ? Oui, mais pas seulement. Parce que j’aime les chevaux, les fanfares et les beaux militaires ? Oui, mais pas seulement. Parce qu’un beau soleil d’automne flamboyait sur Paris ? Oui, mais pas seulement. Parce que quelques alertes avaient sonné ici ou là, annonçant un peu de chahut après les commémorations ? Oui, mais pas seulement.

J’étais sur les Champs-Elysées parce que je subodorais que les médias
allaient vite faire œuvre de désinformation. Des « très méchants »
auraient voulu, ont-ils dit, s’approcher du président. Vous voulez rire,
avec une double rangée de barrières tout du long de l’avenue et des
gendarmes ou des CRS tous les cinq mètres ! Avec des barrières dès la
rue de Tilsitt et la rue Balzac ? Avec des dizaines de fourgons dans les
rues adjacentes ? Avec les vitres teintées, allez donc savoir dans
quelle voiture Hollande a redescendu les Champs…

En fait, « pourquoi ? », ce n’est pas la bonne question. La vraie question, c’était : « Pour qui ? »

Pour ceux et celles qui, refoulés sur simple délit de faciès, n’ont
même pas pu arriver sur les Champs-Elysées. Pour ces jeunes gens en
colère qui ont été violemment jetés à terre par des policiers en civil
puis embarqués vers le commissariat de la rue de l’Evangile. Parce
qu’ils portaient ce fameux bonnet rouge. Voire parce que leur drapeau –
français ou breton – était un peu trop voyant, leur coupe de cheveux un
peu courte, leur démarche trop volontaire… Pour ces familles et ces
couples plus âgés qui, n’osant ni siffler ni huer, chuchotaient en
assistant, l’air désemparé, à ces interpellations musclées.

Mais, répètent en chœur les médias du système, on ne manifeste pas
les jours de commémoration. Cela ne se fait pas. Le 11-Novembre, ce
n’est pas le 14-Juillet. En effet. Sauf que personne n’a bougé lors de
la cérémonie. Sauf que les petits « bleuets » de France fleurissaient au
revers des manteaux. Sauf que ni les ambassadeurs, ni les grands
invalides, ni la Garde républicaine n’ont été hués. La France bien
élevée a des principes et le sifflet sélectif.

Mais aussi, et surtout, si j’étais ce 11 novembre sur les
Champs-Elysées, c’est que je tenais à défendre la mémoire de ceux qui
ont façonné cette France que nous aimons. A défendre le souvenir de ceux
dont j’ai vu passer les ombres, il y a quelques semaines, en arpentant
les coteaux des Eparges. Pour que la France de demain, celle dont nos
enfants et petits-enfants hériteront, ne soit pas trop différente de
celle que nos aïeux nous ont transmise. Parce que la mémoire n’interdit
pas l’action. Elle la justifie."

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15 commentaires

  1. Russia Today a abondemment diffusé le reportage de l’évènement, y compris l’arrestation musclée de quelques manifestants; nos policiers n’ont plus rien à envier aux “OMON”…

  2. Nos ancêtre sont nos enfants.

  3. Merci madame pour ce rappel qui fait suite à l’excellent article précédent de Zemmour …
    Si j’habitais Paris je vous aurais bien volontiers accompagné !!
    c’est “Hollande le minable” qui a été conspué … pas la France ni ses soldats !!!
    Merci au SB de nous donner quotidiennement ces bouffées d’oxygène !
    [Ce n’est pas moi qui témoigne !
    L.T.]

  4. euh… les gentils manifestants qui n’ont rien fait… sur la vidéo que vous avez postée ici, on voit clairement certains manifestants qui prennent l’initiative à coups de pieds et de poings contre les CRS… donc il me semble que si les “pacifiques” étaient vraiment restés tels, ils ne se seraient pas fait embarquer, non ?

  5. toute la France a pu voir les flics verreux au service de manolo Gaz le menteur, ancien militant d’extrême gauche avec son pote Julien Dray faut il le rappeler (Dray le repris de justice, comme H Désir!).
    je me marre!!
    Il faut rappeler que le 14 juillet il y a eu encore plus de monde sur les champs , et une huée hallucinante! tout le long, j’y étais et le spectacle était pitoresque, un dictateur socialiste hué par son peuple!
    lol

  6. 100% d’accord avec le texte de cette dame et contre ceux de la fausse droite qui prétendent qu’on avait hué la cérémonie elle-même et que “cela ne se fait pas un 11 novembre”.
    Marine le Pen y a été aussi de son petit couplet sur “ce qui ne se fait pas”. Pourtant cela lui aurait été facile de recadrer les choses en montrant que les huées n’ont pas eu lieu pendant la cérémonie mais seulement à l’encontre de F.H.

  7. Ceux qui devraient avoir honte ce sont les policiers qui osent soutenir une dictature le 11 novembre ,au moment ou nous remercions nos poilus d’avoir donner leur vie pour que les français restent libres?

  8. Très beau témoignage.

  9. Merci! comme cela fait du bien, dans ce monde où le mensonge domine, d’entendre un discours vrai.

  10. L’inversion accusatoire est une arme de guerre psychologique inventée par les kommunistes le siècle dernier consistant à accuser systématiquement les cibles qui dérangent la propagande mensongère en les dénigrant de tout ce dont est coupable le système des tous pourris .
    Autrement dit ,c’est escamoter les faits pour en laisser la responsabilité au bouc émissaire accusé de tout et n’importe quoi avant d’en justifier l’abattage, ,ou la persécution systématique en guise de politique .

  11. Merci Madame de ce témoignage percutant !
    La ripoublique anti-française, anti-armée, anti-patriote etc… est de plus en plus totalitaire, mais la révolte gronde et ses jours sont comptés. La gueuse le sait et se défend bec et ongles bafouant le droit et la justice, servie par une police politique désormais décrédibilisée auprès de la population, ce qui est grave ! Cependant, réjouissons-nous de toutes ces bévues honteuses, n’oublions pas : “Quos vult perdere Jupiter dementat” ! Bientôt la vraie France ressuscitera !

  12. J’aime bien ceux qui débarquent… comme Arnold. Où étaient-ils en mai, juin, juillet… lorsque de simples passants étaient arrêtés, contrôlés, gardés à vue pour le simple port d’un sweat ? Où étaient-ils lorsque des veilleurs pacifiques étaient encadrés, repoussés avec véhémence par les forces de l’ordre ? Où étaient-ils lorsque les droits de simples citoyens étaient bafoués sans vergogne par une police devenue milice aux ordres d’un lobby ?
    Alors, bien sûr, c’est facile de reprocher des coups de pieds et des coups de poings ; mais, la violence, c’est bien d’en face qu’elle est venue, de ceux-là même qui, par leur fonction, devraient être des gardiens de la paix, et qui, serviles fonctionnaires sans état d’âme (tout comme Maurice Papon que la gente politico-médiatique condamnait avec des trémolos dans la voix – lui risquait sa vie, en temps d’occupation, eux ne risquent rien) n’ont fait qu’appliquer des ordres que leur conscience aurait du leur suggérer de refuser, tout cela pour imposer à tous des lois aussi injustes qu’iniques. N’inversons pas les rôles.

  13. Le mensonge des journalistes est si général qu’on peut considérer qu’ils contribuent par leurs silences ou leurs mensonges à un traitement de l’information contraire à leur déontologie.
    Je ne peux vous priver plus longtemps de la charte d’éthique professionnelle des journalistes:
    http://www.snj.fr/spip.php?article1032
    “C’est dans ces conditions qu’un journaliste digne de ce nom :
    • Prend la responsabilité de toutes ses productions professionnelles, mêmes anonymes ;
    • Respecte la dignité des personnes et la présomption d’innocence ;
    • Tient l’esprit critique, la véracité, l’exactitude, l’intégrité, l’équité, l’impartialité, pour les piliers de l’action journalistique ; tient l’accusation sans preuve, l’intention de nuire, l’altération des documents, la déformation des faits, le détournement d’images, le mensonge, la manipulation, la censure et l’autocensure, la non vérification des faits, pour les plus graves dérives professionnelles ;
    • Exerce la plus grande vigilance avant de diffuser des informations d’où qu’elles viennent ;
    • Dispose d’un droit de suite, qui est aussi un devoir, sur les informations qu’il diffuse et fait en sorte de rectifier rapidement toute information diffusée qui se révèlerait inexacte ;
    • N’accepte en matière de déontologie et d’honneur professionnel que la juridiction de ses pairs ; répond devant la justice des délits prévus par la loi ;
    • Défend la liberté d’expression, d’opinion, de l’information, du commentaire et de la critique ;….”
    Pardonnez-moi, je n’ai pas trouvé les sanctions en cas de manquement “par action par parole ou par omission” comme on dit au catéchisme: La perte de la carte de presse? rétroactive? Avec remboursement des 30% de remise d’impôts dont bénéficient les journalistes au premier mensonge? Imputation des responsabilités sur les catastrophes qu’ils ont contribué à entraîner? Enfin, la même chose que pour tout salarié ou profession libérale exerçant une responsabilité… ingénieur, avocat, médecin (25 ans de responsabilité je crois)..
    J’entrevois là, grâce aux mensonges des journalistes poindre la résurrection des finances de l’état. Quelqu’un connait-il la charte d’éthique des élus du peuple? “Responsable mais pas coupable”.. Là est le secret.. Un rêve pour l’ingénieur…

  14. Merci Madame pour votre témoignage. Huer Hollande et sa clique n’est pas une insulte à la mémoire de nos poilus. Mr Arnold devrait savoir que fort heureusement dans les moments difficiles, des Français ont eu le courage de résister aux dictatures et à la police politique pour que le sacrifice de nos poilus ne soit pas inutile et c’est bien ce qui se passe actuellement.

  15. Merci Madame pour ce beau témoignage.
    Nous aussi nous nous sommes rendus avec notre aînée, majeure, sur les Champs Elysées. C’était la première fois que nous nous y rendions pour une cérémonie quelconque. Surement aussi parce que nous avions trouvé dans nos placards des bonnets rouges.
    Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir qu’autour de nous il n’y avait que des touristes (qui nous ont interrogés sur ce qui arrivait, et à qui bien sur nous avons expliqué) mais surtout des anonymes, comme nous, qui tous étaient furieux contre le gouvernement. Et pourtant, nous ne nous connaissions pas, nous étions à un endroit quelconque des Champs Elysées et pas du côté du groupe arrêté.
    Quand les mères de famille commencent à sortir elles aussi, le gouvernement fait bien de s’inquiéter.
    J’insiste par ailleurs sur le fait que tout le temps de la cérémonie le silence était respecté autour de nous.

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