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Culture de mort : Avortement / Pro-vie

Témoignage sur l’avortement

Témoignage sur l’avortement

Témoignage d’un père de famille :

Ce témoignage ne juge ni, encore moins, ne condamne personne. Il est une ode à la vie.

Je le dédie :
  • A tous les hommes qui ont tellement désiré être papa et qui n’ont pu l’être, parce que leur épouse ou compagne en ont décidé autrement. Que les femmes sachent que c’est une blessure profonde qui les touche. Blessure qu’ils portent en silence.
  • A tous les hommes qui pourraient ne prendre que le plaisir qu’une femme peut procurer, sans voir le bonheur qu’elle peut offrir. Qui ne conçoivent pas la merveille qu’est la vie qui vient. Vie qu’ils ont contribué à faire éclore.
  • A toutes les femmes.
    • Celles qui hésitent, qui ont peur, qui subissent des pressions insupportables. Leur dire que toute vie est belle. Car il s’agit bien d’une vie qui vient, qui est déjà là. Et toute femme le sait au plus profond d’elle même. La preuve en est: connaissez-vous, ne serait-ce qu’une seule femme enceinte, qui dise autour d’elle « j’attends un fœtus… ! », ou encore « le médecin m’a dit que mon tas de cellules se portait à merveille… !» . Allons…
    • Celles qui ont accepté. Qui se sont battues envers et contre tout le monde. Qui bien souvent élèvent leur enfant seule. Avec un tel courage, une telle abnégation, que je n’arrête pas de les admirer et de leur dite : Merci. Ce sont elles les vraies héroïnes du temps présent.
  • Et bien sûr à tous ces petits êtres qui ne pourrons jamais dire un jour : « Papa, Maman !» en se blottissant contre eux.

J’ai été confronté à l’avortement quatre fois dans ma vie, dans ma famille.

Lorsque nous avons appris que nous attendions notre quatrième enfant, l’aîné en avait à peine six, nous étions en pleine faillite. Les huissiers venaient chez nous prendre nos meubles devant nos enfants terrifiés. Mon épouse allant jusqu’à mettre en gage sa bague de fiançaille, pour aider à rembourser nos dettes. La loi Veil venait de passer et tous nos amis nous conseillaient d’avorter: « Dieu comprendra bien, avec tous les ennuis que vous avez… ». Y compris le chirurgien qui m’avait opéré d’une hernie discale un an auparavant : « Monsieur, avec votre santé, la vie qui est la vôtre, il serait naturel que votre femme avorte… ». Aujourd’hui notre quatrième est une femme belle , intelligente, mère de quatre enfants.

La deuxième fois où j’ai été confronté à la possibilité d’un avortement, c’est lorsqu’une de nos filles a attendu un enfant d’un homme qu’elle ne connaissait que depuis quinze jours. Elle était au chômage, lui aussi. Lui d’une culture totalement différente, car bouddhiste. Elle, comme lui d’ailleurs, ce qui est tout à son honneur, ont voulu le garder. Pour certains c’était de la folie. Nous les avons totalement encouragés, sans réserve aucune. Aujourd’hui c’est un adolescent beau, sensible, intelligent.

La troisième fois ce fût lorsqu’une de nos filles a attendu un enfant qui était trisomique. C’est vrai qu’elle et son mari, homme généreux, ont voulu le garder. Nous les avons confortés dans leur volonté ; toute vie étant un don de Dieu et valant la peine d’être vécue. Nous avons aujourd’hui une petite fille trisomique. La plus belle petite fille trisomique qui soit.

La quatrième fois, cela remonte à quelques mois. Une de nos petites filles a attendu un enfant alors qu’elle n’avait que dix sept ans et son compagnon le même âge. Elle était heureuse de l’attendre. Son compagnon, après avoir grogné quelque peu peu, a fini par l’accepter. Là aussi nous les avons confortés dans la joie et la beauté de donner la vie, même si cela peut paraître fou à un si jeune âge. Il y a un mois est né un beau petit garçon. Il ne pleure, nous dit notre petite fille, que lorsqu’il a mal, ou qu’il a faim, ou qu’il veut être pris dans les bras…

Vous avez bien sûr raison de donner principalement la parole à des femmes qui ont vécu l’avortement, car 70 % d’entre elles éprouvent des séquelles physiques ou psychologiques (d’ailleurs , même pour ceux qui estiment que l’IVG est une thérapie pour supprimer un état de détresse, que dire d’une thérapie qui a autant d’effets secondaires ? Ne devrait-elle pas être interdite ? Combien de médicaments ont été retirés du marché pour beaucoup moins que ça…). Mais il est également bon que toute femme, que tout homme, sache que lorsque on fait confiance à la vie, on n’est jamais déçu. Il faut seulement avoir le courage de l’affronter.

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