Le Père Fidenzio Volpi, Commissaire des Franciscains de l’Immaculée, crée des remous au sein de cet ordre florissant.
Après le décret le nommant Commissaire, le 11 juillet dernier,
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le Père Volpi a interdit la célébration de la Messe et de la Liturgie des Heures selon la forme extraordinaire du Rite romain, pourtant prévue par le Motu proprio Summorum pontificum.
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Il a déposé l’ensemble du gouvernement général de l’ordre, à commencer par le fondateur, le Père Stefano Maria Manelli, qui se trouve assigné à résidence sans en connaître les raisons.
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Il a destitué et transféré l’un après l’autre les plus fidèles collaborateurs du Père Manelli, toutes personnalités de haut niveau intellectuel et moral, attribuant leurs charges à des religieux dépourvus d’expérience de gouvernement.
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Il a puni les religieux qui avaient adressé une pétition au Saint-Siège et refusaient de la retirer
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Enfin, le 8 décembre 2013, il a fermé le Séminaire, suspendu les ordinations sacerdotales et diaconales et frappé d’interdit les publications de la maison d’édition Casa Mariana, interdisant de les diffuser dans les églises et sanctuaires confiés aux religieux.
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Il a suspendu toutes les activités des tertiaires et laïcs qui soutiennent l’Institut : MIM (Mission Immaculée Médiatrice) et TOFI (Tiers Ordre franciscain de l’Immaculée).
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Il a également menacé de faire nommer un Commissaire pour l’Institut des religieuses franciscaines de l’Immaculée et leur a retiré, ainsi qu’aux Clarisses de l’Immaculée, l’assistance spirituelle des religieux.
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Il prétend imposer à tous les religieux un “serment” de fidélité au Novus Ordo Missae et au Concile Vatican II.
Le Père Volpi accuse ceux qui le critiquent d’être contre le Pape… Ces mesures exceptionnelles, qui ne semblent pas être justifiées par des actes, semblent du jamais vu dans l’histoire de l’Eglise (il y a bien eu l'interdition des Jésuites au XVIIIe, interdiction qui aura duré 40 ans). Ce drame est abondamment commenté par les chrétiens en Italie, dans les paroisses, mais y compris au sein de la Curie, car la sévérité des mesures prises demeure incompréhensible. Le vaticaniste Marco Tosatti a demandé :
« Qu’auront donc fait ses pauvres religieux ? Spéculation, abus de mineurs, vie immorale ? Rien de tout cela ».