De Fabien Bouglé sur Factuel :
Le 22 juin, l’annonce de Siemens Energy de graves difficultés liées au vieillissement des composants nécessaires à la fabrication de ses turbines d’éoliennes a fait l’effet d’une véritable bombe affolant la finance internationale. En une journée, l’action du deuxième fabricant mondial d’éoliennes a chuté de 37% à la Bourse de Francfort, soit une perte de valeur de 8 milliards d’euros.
Deux semaines plus tard, essayant d’éteindre l’incendie, le conseil d’administration du fabricant a annoncé avoir créé un groupe de travail chargé d’établir l’étendue des problèmes. En réalité, ces difficultés sont les premiers signes annonciateurs d’un tsunami, qui pourrait emporter dans son sillage toute la filière mondiale des fabricants d’éoliennes. Car, au-delà de cette annonce, qui constitue en elle-même un choc systémique, plusieurs raisons expliquent pourquoi la filière éolienne est très proches de la déflagration.
La première annonce de Siemens Energy en juin n’est que l’arbre qui cache la forêt. Les informations, jusque-là parcellaires, du fabricant consistaient à évoquer qu’il allait falloir vérifier et contrôler un certain nombre de turbines d’éoliennes, dont les composants avaient vieilli un peu trop rapidement. Le coût estimé des travaux à entreprendre était évalué entre 1 et 1,5 milliards d’euros. La réalité est que les éoliennes installées de plus en plus vite – avec une baisse de la qualité – ont des composants qui vieillissent de plus en plus rapidement. Concrètement, cette obsolescence conduit à des incendies spontanés de turbines d’éoliennes, avec les conséquences environnementales que l’on sait. […]
Mais ce qui pourrait être le coup de grâce pour la filière industrielle éolienne pourrait venir de Chine. En effet, les enjeux géopolitiques liés aux approvisionnements en terres rares ou en aimants permanents venant d’Asie vont entraîner des conséquences telluriques. En effet, les éoliennes consomment – selon le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) – environ 10% des terres rares produites dans le monde. Le BRGM évalue que ce pourcentage va augmenter dans les 10 prochaines années.
Or, pour l’essentiel, les terres rares utilisées dans les éoliennes pour les aimants permanents viennent de la Chine, qui a décidé d’en limiter drastiquement les exportations. Une étude de la société Rystad pour WindEurope avait récemment alerté la filière en expliquant qu’une pénurie de tours d’éoliennes offshore allait toucher l’Europe d’ici la fin de la décennie. La situation pourrait être plus rapide et pire qu’envisagée dans ce rapport.
Cette situation va compliquer considérablement la chaine d’approvisionnement des fabricants d’éoliennes qui pourraient se trouver sans matière première pour les construire malgré les pressions politiques allemandes pour les multiplier. […]
EtiennedeVignolles
Quand la réalité revient comme un boomerang… Une éolienne a un rendement effectif de 25% (moyenne mondiale), ce qui signifie que pour diverses raisons, comme pas assez de vent, trop de vent, maintenance, pb technique, elle ne produit rien… Cette technologie est une hérésie technique et financière…
Gaudete
eh bien voilà une bonne nouvelle, comment macronor dictator va faire lui qui n’en a que pour les éoliennes. Il ne va plus pouvoir écouter ses copains écolos, cela nous prouve une fois de plus que ces engins sont particulièrement polluants à cause de terres rares. Il n’a pas fini de nous dire d’économiser l’électricité.. Et une fois de plus les chinois sont à la manoeuvre.