Lu sur le site des Missions étrangères :
La situation s’aggrave au Cachemire depuis l’attaque du 14 février, qui a entraîné la mort de 40 militaires indiens et qui a été revendiquée par le groupe terroriste islamiste pakistanais Jaish-e-Mohammad. Peu après l’attaque, le Premier ministre indien Narendra Modi a annoncé une offensive au Pakistan contre les camps des groupes terroristes. Le Pakistan a toutefois promis des représailles en cas d’attaque et le 27 février, le Pakistan a affirmé avoir abattu deux avions de chasse indiens. De leur côté, les évêques du Pakistan ont lancé un appel à la paix en soulignant l’inquiétude de toute la population.
La panique gagne la frontière indo-pakistanaise, au Cachemire où les tensions se sont aggravées le 27 février, quand le Pakistan a affirmé avoir abattu deux avions de chasse indiens. Le Pakistan a également nié les rapports affirmant qu’un avion pakistanais a été abattu par les forces indiennes. La situation empire depuis le 14 février, quand le groupe terroriste islamiste pakistanais Jaish-e-Mohammad (Armée de Mohammad) a revendiqué une attaque suicide qui a tué quarante militaires indiens dans le sud du Cachemire. Le 26 février, l’Inde a lancé des frappes aériennes contre les camps militaires du groupe islamiste, le long de la ligne de cessez-le-feu au Cachemire. Il s’agit du premier bombardement aérien au Cachemire depuis 1971. Les autorités indiennes ont affirmé avoir reçu des rapports crédibles indiquant que le groupe préparait d’autres combattants à des attaques similaires. Les 12,5 millions d’habitants de l’État sont effrayés par cette soudaine reprise des hostilités. Rafiq Ahmad Khan, qui vit à Srinagar dans l’État de Jammu et Cachemire, s’est mis anxieusement à stocker de la nourriture et des médicaments en cas d’escalade de la violence. « Nous savions que les deux pays pouvaient repartir en guerre n’importe quand. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prier pour notre sécurité et rassembler autant de provisions que possible », explique Rafiq.