Les chrétiens de Terre Sainte sont de moins en moins nombreux, à peine 180 000 aujourd’hui (soit 2% de la population). A Jérusalem, les chrétiens constituent aujourd’hui une très petite minorité. «Et les autres nous le font bien sentir», soupire Nadine, 16 ans, venue avec sa mère, Aïda, et sa soeur, Nalina, 7 ans, assister à la messe papale. Cette famille catholique palestinienne vit dans le quartier musulman de Jérusalem. «Le Saint-Père nous donne la force de continuer», confie Aïda, 48 ans, qui garde des enfants. Une religieuse de 75 ans déclare :
"Le problème des chrétiens ici, c’est qu’ils se retrouvent pris entre les musulmans d’un côté et les juifs de l’autre. Si les familles chrétiennes partent, c’est parce qu’il n’y a pas d’avenir pour leurs enfants, à qui on ne propose que des emplois peu qualifiés."
Berg
Il y a aussi un autre chiffre (que je vous laisse le soin de préciser, car je n’ai point de temps en ce moment), c’est le nombre de non-juifs (arabes ou chrétiens) parmi les citoyens israéliens.
Je crois que 15 % des citoyens israéliens ne sont pas juifs (ni par le sang, ni par la religion). Et ces 15 % sont prolifiques. On pense que dans 20 ans, ce sera le tiers… Les musulmans et les chrétiens sont grosso modo à égalité parmi eux (à préciser).