Lu dans Economie Matin :
Le « journaliste » Lemahieu, indépendant au sens où l’ARCOM l’entend au sujet de Patrick Cohen, pris la main dans le sac en pleines négociations douteuses avec des hommes politiques de gauche « rien ne permet donc d’affirmer, au vu de cette séquence, que Patrick Cohen ait d’autres objectifs que l’exercice de son métier”, s’est évertué à faire l’inventaire et casser tout ce que le pauvre Stérin pouvait financer, au détriment d’abord des bénéficiaires, sans, évidemment, proposer d’alternative. On ne peut compter le nombre d’emplois détruits par ces attaques idéologiques dignes d’un état soviétique. Cela ne pose de problème à personne, la bonne conscience marxiste est rassurée, et personne ne dit rien.
Sous pression gauchiste, la foire aux champignons, le carnaval de Granville, les fêtes de la mirabelle, la carnaval de Limoux, les fêtes d’Handaye, Hiri Besta, la fête du piment d’Espelette, la bénédiction des calissons et tant d’autres ont subi les pires pressions pour n’accepter ni label ni subventions, jusqu’à France 2 qui a interdit à Stéphane Bern de s’associer à ce label. Pour simplifier, tout ce qui peut s’associer à “Pinard, saucisson et Michel Sardou” doit être voué aux gémonies, tout ce qui vient de Pierre Edouard Stérin doit être cassé ou détruit. Si on voulait résumer le credo de cette pression affligeante, il suffit de demander à Renaud :
“J’ai rien à gagner rien à perdre même pas la vie, j’aime que la mort dans cette vie d’merde j’aime c’qu’est cassé j’aime c’qu’est détruit, j’aime surtout tout c’qui vous fait peur, la douleur et la nuit”.
C’est la leçon de toute cette morale qui est intéressante. L’argent, s’il vient de l’extrême droite, n’est pas exploitable, utilisable, encaissable. Il ne faut pas le toucher. Berk.
La définition de l’extrême droite semble assez vaste. Il suffit d’être conservateur, ultraconservateur, catholique, identitaire, de droite somme toute, selon divers degrés, pour tomber sous le coup de la pègre gauchiste et gouvernementale, pas en reste pour fustiger les initiatives du pauvre Stérin.
Ainsi, j’en comprends dès lors qu’il suffise d’adhérer, de près ou de loin, à l’une des idées défendues par ce dernier pour que le patrimoine du “collaborateur” en question ne soit plus perceptible. Trop dangereux, trop toxique. Et comme cet argent ne doit pas être exploité; voire rendu à son propriétaire, j’en conclus que l’Etat ne peut, lui non plus, se rendre coupable de collecter les fonds d’une telle engeance.
C’est donc une bonne nouvelle, qui nous soustrait par conséquent de toute forme d’impôt, qu’il soit direct ou indirect.
Je demande donc, très solennellement, à ceux qui nous gouvernent aujourd’hui, de bien vouloir mettre à disposition sur le site des impôts un formulaire pour obtenir rétroactivement, depuis… le début de l’ère Macron? Hollande?… le remboursement de toutes les sommes dégoutantes que l’Etat a, sans en avoir conscience, indûment prélevé sur la catégorie la plus inhumaine de la population française, impôt sur le revenu, TVA, impôt sur les sociétés dirigées par des êtres malfaisants, charges sociales et patronales, impôts locaux, taxes d’habitation et taxes foncières.
Je demande également à l’ensemble des maires et responsables de collectivités locales de bien vouloir également définir les catégories de citoyens infréquentables à qui aucune collaboration financière ne peut être exigée.
En attendant la mise en oeuvre de ces procédures, je propose que chaque citoyen se sentant appartenir de près ou de loin à l’un des catégories recensées par nos journalisteurs bienfêteurs de l’humanité arrête immédiatement le versement de toute somme, par délicatesse pour l’Etat français.
A l’inverse, si ces mesures pouvaient sembler un peu extrêmes au gouvernement français, je lui demande alors de bien vouloir faire en sorte que les journalistes et autres bien pensants gouvernementaux ferment définitivement leur claque merde, que l’Arcom applique une règle simple d’indépendance, que le Conseil Constitutionnel et le Conseil d’Etat révisent leur orientation politique vers une neutralité plus mesurée, et que le prochain Budget de l’ETAT mette en oeuvre une politique de réduction drastique des coûts, en commençant par stopper net le financement de tout mouvement dont la base serait un tant soit peu idéologique (journaux de gauche, Médiapart, L’humanité, Libération et Radio France en tête), à gauche évidemment puisque la droite est infinançable par essence.