Sur Europe 1, Eugénie Bastié évoque cet article de The Economist, confirmant les propos tenus par JD Vance à Munich il y a 3 mois.
En Grande-Bretagne, être « grossièrement offensant » en ligne est un délit. Des lois sur le blasphème existent encore dans plus d’une douzaine de pays européens. L’ensemble du continent criminalise le « discours de haine », une définition difficile à cerner, mais qui s’étend sans cesse à de nouveaux groupes. 40% des Britanniques et des Allemands pensent qu’il est impossible de dire ce que l’on pense dans leur pays. The Economist cite même le cas de CNEWS et de l’amende de 100 000 € infligée à la chaine parce qu’un des animateurs y avait évoqué l’idée que l’IVG était la première cause de mortalité dans le monde. On peut être heurté par ces propos bien sûr, mais ils font partie d’une argumentation, et les sanctionner est une atteinte claire à la liberté d’expression. Cette régression de la liberté d’expression est aussi liée à la montée en Europe de sociétés multiculturelles. Ce sont des sociétés fracturées, archipellisées où les communautés et le minorités se drapent dans leurs identités et leur culture victimaire, où le moindre mot blessant prend une tournure politique. En ces temps périlleux, citons le nouveau pape Léon XIV qui il y a trois jours a appelé dans son homélie à préserver le « précieux trésor de la liberté d’expression ».
Quand The economist s’inquiète pour la liberté d’expression en France
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— Europe 1 (@Europe1) May 16, 2025