De Jeanne Smits :
"avec le “mariage” gay, des profs risqueront leur place s’ils refusent de l’enseigner"
"La loi ne prévoit pas
l’objection de conscience. Cela a fait dire à un avocat spécialiste des droits de l’homme, Aidan
O’Neill, en réponse à une question de la « Coalition for Marriage »
(organisation qui défend le mariage traditionnel) que les écoles
pourraient bien se voir reconnaître le droit de licencier des
professeurs refusant d’utiliser livres ou manuels qui font la promotion
du « mariage » homosexuel, tandis que les parents refusant ce type de
cours ne pourraient pas obtenir que leurs enfants n’y assistent pas.[…] Ce ne sont pas des paroles en l’air : tout récemment, la Cour
européenne des droits de l’homme a justifié les sanctions et même un
licenciement à l’égard de deux personnes opposées aux unions civiles
d’homosexuels pour des motifs religieux. La première pour son refus de
célébrer ces unions, le second pour refus de soigner les difficultés
relationnelles physiques au sein de couples homosexuels… La CEDH a
décidé que l’objectif de lutter contre la discrimination à l’égard des
homosexuels est est plus important que le principe de protection de la
liberté individuelle auquel on peut dès lors porter atteinte.
Donc, même si le ministre n’entend pas poursuivre les contrevenants,
rien n’empêche des conseils municipaux ou des responsables locaux de
faire du zèle et de mener les récalcitrants jusque devant la Cour de
Strasbourg, avec de réelles chances de gagner."
Et ce que décide la CEDH est valable pour la France également.