Lu sur l'Observatoire socio-politique du diocèse de Fréjus-Toulon :
"Les commerçants de Toulon autorisés à ouvrir tous les dimanches", titrait Var Matin du 21.04.2012, informant de la décision prise par la mairie d'offrir la liberté d'ouvrir le dimanche aux commerces non-alimentaires, dans la totalité des quartiers de la ville. Faut-il se réjouir de cette autorisation d’ouvrir tous les dimanches accordées aux commerçants de Toulon ? On peut légitimement s’interroger en effet sur ce qui est présenté comme un atout commercial, une « ère nouvelle », voire une petite révolution.
Une fois accordées les dérogations au principe du repos dominical, il apparaît que le chemin n’est plus très long vers une disparition de ce jour « sanctuarisé ». Nous ne pouvons que regretter de voir que les priorités qui gouvernent ce processus sont précisément celles qui menacent le plus la cohésion sociale et le développement authentique de la personne humaine : le culte de la consommation nuit à une vraie culture de la solidarité. Le consumérisme ne rend pas heureux : piètre réponse à la question du bonheur qui nous habite tous ! L’homme vaut bien plus par ce qu’il est que par ce qu’il possède, produit, achète ou vend. Le travail, pourtant précieux, peut lui-même parfois devenir un esclavage ou même une idolâtrie. Ce jour reste pour nous un jour à part, où peut être si bien mise en relief la dignité de l’homme, sa capacité à s’ouvrir à Dieu et aux autres.
La question n’est pas seulement de se lamenter parce que le supermarché ouvert le dimanche tend à devenir un temple et la consommation une religion. Le dimanche est pour nous un principe d’humanité et d’humanisation de la société. Assumant le sabbat juif, le dimanche est devenu pour les chrétiens le seigneur des jours, où l’on fait mémoire de la libération d’Egypte et de la résurrection du Christ. Un jour pour nous libérer de l’esclavage d’un matérialisme envahissant et rendre un culte à Dieu, offrant ainsi un horizon et une espérance à notre vie. Le dimanche, donnant le sens du temps, structure notre vie et construit la vie en commun.
N’y a-t-il pas des libertés plus importantes à défendre que celles de pouvoir vendre ou faire du shopping le dimanche ? Liberté de se reposer, de pouvoir se retrouver ensemble, simplement, antidote pour les familles contre la dispersion et la division ; liberté de faire attention les uns aux autres, face à l’individualisme destructeur ; liberté d’être solidaires, de partager et d’aimer… gratuitement, face à l’égoïsme ambiant! Si comme chrétiens nous redisons avec force notre attachement au dimanche chômé, nous pensons que ce jour est porteur d’un message pour toute la société, auquel on ne peut renoncer sans dommages. Et si l’ouverture des magasins conduisait surtout à l’enfermement angoissant dans la spirale de la consommation ?"
Jean Theis
Cela ne durera pas plus que le quinquennat (s’il arrive à sa fin). Ce sera comme sous la Révolution – les semaines de 10 jours, etc etc. tout cela pour ne pas avoir de jours du Seigneur.
Les commerçants arrêteront d’ouvrir quand ils constateront que leur chiffre d’affaires annuel n’est nullement augmenté. Ce qui est acheté le dimanche, ne l’est pas en semaine. Point barre.
C.B.
Amusants, les commentateurs à courte vue qui se réjouissent de pouvoir faire leurs courses ce jour-là: ils ne sont donc pas, en ce qui les concerne, volontaires pour travailler le dimanche. Faites ce que je dis, pas ce que je fais.
Quelques voix contre, en pensant au enfants, qu’il ne faut pas laisser à la maison sans surveillance.
Personne ne semble suggérer que, pour être cohérent, il faudrait ouvrir les écoles le dimanche (Ah non? c’est vrai, les enseignants ont voté Hollande, on ne va pas se les mettre à dos en les priant de renoncer à leurs privilèges -heu non, leurs droits acquis-)
Ben, puisque ce qui gène, ce sont les enfants, très simple, encourageons l’avortement, y compris après la naissance!
jejomau
La prochaine étape aura lieu dans une décennie… quand on décidera d’instaurer un jour férié le vendredi afin d’être en “accord” avec les cousins qui se trouvent de l’autre côté de la Méditerranée.
C’est toujours ainsi qu’ils procèdent.
Sancenay
ceux qui ont si brillamment bradé sans condition aucune les voix catholiques sont ainsi remerciés.
est-ce que cela leur ouvrira seulement les yeux ?
btk
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Dans les années 1990, les affaires toulonnaises, comme le pillage des arsenaux ou les frasques de l’ancien maire Maurice Arreckx, avaient valu aux membres de la GLNF varoise le surnom de «Frères de la Côte», autrement dit de pirates. Prudent, l’actuel premier magistrat et ministre des Anciens combattants, Hubert Falco, s’était alors débrouillé pour s’en faire exclure en cessant de payer ses cotisations.
http://www.capital.fr/a-la-une/dossiers/ville-par-ville-les-francs-macons-dans-le-business-476406/toulon-certains-francs-macons-locaux-continuent-d-avoir-maille-a-partir-avec-la-justice
…..Ce qui n’exclut pas les paradoxes, comme celui qui concerne Hubert Falco. Le tout-puissant sénateur maire DL et président du conseil général a appartenu à la GLNF. Il en a été radié, voilà une dizaine d’années, par le nouveau grand maître, le Varois du Luc Jean-Charles Foellner, qui lui reprochait de ne pas acquitter ses «capitations» (cotisations). Mais il a pu y conserver de précieuses relations.
http://www.lexpress.fr/informations/francs-macons-le-triangle-d-influence_647100.html
ces deux extraits nous donnent une reponse..
Sancenay
Qu’est-ce donc que “les droites” ? les partisans du dimanche travaillé, de l’euthanasie passive ? du gender ? de l’absurde “égalité des sexes” qui condamne les femmes à des tâches contre nature ?
Ne serait-il pas plus productif de prôner un ralliement de toutes les bonnes volontés autour d’un humanisme authentique, pas celui de Messieurs Larcher (recherche sur l’embryon) , Léonetti( euthanasie dite “passive” ) ou Raffarin ou Chatel , bien sûr ,mais un humanisme authentique opposable à tous les utilitarismes, qu’ils soient de gauche ou de droite et assurément de concert en coulisse.
Cette nostalgie de l’opposition droite gauche n’a aucun sens et surtout pas de sens catholique .
Que Mélenchon s’intronise de son coté le liquidateur ,assez talentueux au demeurant, d’une gauche embourgeoisée, c’est dans le “sens de l’histoire” , même si Papy Marx n’avait pas imaginé le “dépérissement de la gauche”.
Mais les catholiques fidèles et raisonnables tout, comme les hommes de bonnes volonté attachés au respect du droit naturel, n’ont aucune raison de
prolonger l’insipide plat unique droite contre gauche qui ne mène nulle part et n’a que trop ruiné notre pays.
Et c’est bien pour cela qu’ils faut que ceux qui convoitent les voix des catholiques ,notamment, puissent appréhender que les fameux “PNN” ne sont pas soldable au premier appel du pied.
Encore faudrait-il aussi pour cela que tous les “soldeurs du dimanche” se présentant comme “catholiques” , ou parlant sans vergogne en leur nom, ne soient pas si pressés d’exister.
Sureau
Et dire que tant de cathos estimaient que le vote Sarko était un impératif moral ! Bafouer un commandement de Dieu ? Bof, pas grave, si c’est bon pour le portefeuille….
Laurence Fournier
Ce n’est pas parce qu’un magasin est ouvert qu’on est obligé d’y entrer ! Ils sont libres d’ouvrir leurs commerces, nous sommes libres de ne pas y prêter attention !La responsabilité individuelle, ça existe ! Le meilleur moyen de lutter est encore de ne pas faire de courses le dimanche !Voilà tout, pas de quoi fouetter un chat.
On oublie trop souvent le pouvoir de notre porte-monnaie….
PE
@ Laurence Fournier : pensez à ceux qui y travaillent…
De plus, pourquoi tenter les gens ?