Communiqué de Renaissance catholique :
"À l’occasion du vote de la loi dénaturant le mariage, Christiane Taubira avait tout à fait opportunément rappelé que la mesure proposée n’était pas anecdotique mais constituait "une réforme de société et on peut même dire une réforme de civilisation".
À l’origine de toutes les réformes sociétales en cours se trouve le nouveau regard qu’une société sécularisée et matérialiste pose sur les plus faibles de ses membres : enfants à naître ou encore dépendants de leurs parents, malades incurables, vieillards en fin de vie, etc. L’avortement est, légalement, devenu un droit de la femme réduisant à néant le droit à la vie de l’enfant conçu et celui du père à voir vivre son enfant ; le mariage, dit pour tous, privant chaque enfant du droit d’avoir un père et une mère, a de plus ouvert la porte à la PMA et à la GPA, les débats en cours à l’Assemblée nationale sur l’euthanasie visent à faciliter l’élimination physique des malades en fin de vie car, au-delà des envolées lyriques sur "mourir dans la dignité", ce que chacun a bien en tête c’est que ce sont les six derniers mois de la vie qui sont les plus onéreux. Plus d’euthanasies c’est aussi, et surtout pour beaucoup, moins de déficit de la Sécurité Sociale. Alors que les puissants du jour s’avèrent incapables de définir ce que serait une vie digne d’être vécue ou indigne d’être prolongée, notre foi nous donne une réponse à la fois simple et lumineuse. La dignité de la personne humaine s’enracine dans sa création à l’image et à la ressemblance de Dieu. Dotée d’une âme spirituelle et immortelle, d’intelligence et de volonté libre, la personne humaine est ordonnée à Dieu et appelée, en son âme et en son corps, à la béatitude éternelle. Même les corps les plus meurtris restent les réceptacles matériels de cette dignité et ont droit à toute l’attention et aux soins qu’exigent des temples du Saint-Esprit. Que notre société laïcisée soit devenue incapable de comprendre un tel langage est sans doute un cruel, mais réaliste, constat. Il n’est cependant pas interdit de penser que notre civilisation a trop été marquée par le christianisme pour ne pas accepter de s’interroger sur le fait que la valeur d’une société se mesure sans doute, en définitive, à la place qu’elle accorde aux plus faibles de ses membres.
C’est à un enjeu de civilisation que nous sommes conviés par le collectif " En marche pour la vie ", le dimanche 25 janvier à 13h30 place Denfert-Rochereau jusqu’à la Place Vauban (lieu changé ce soir pour raisons de sécurité). Dans ce combat eschatologique pour la défense de la vie humaine innocente de la conception à la mort naturelle la protestation grave voire meurtrie ainsi que la prière de réparation et de demande ont toute leur place.
Cette démarche se concrétisera dans la veillée de prières pour la défense de la vie le samedi 24 janvier en l’église Saint-François-Xavier (place du Président-Mithouard 75007 Paris, M° Saint-François-Xavier) de 20 h 30 à 21 h 45 et le chapelet médité en fin de cortège avec SOS Tout-Petits le 25 janvier. Nous y serons !