Philippe Christèle, consultant international, analyse pour Polémia la contre-performance du RN aux dernières élections. Extrait :
[…] En 2021, seules deux têtes de listes l’étaient déjà en 2015 (Bay et Pennelle). Sur treize têtes de liste, Corse incluse, onze étaient dirigées par des personnalités ayant moins de dix ans d’ancienneté au FN/RN et six, plus de la moitié, n’avaient pas cinq ans. Mis à part les vétérans Nicolas Bay et Gilles Pennelle (dont les baisses des scores résistent plutôt bien à la débâcle générale), peut-on croire qu’un appareil militant de plus de 40 années ne puisse plus être capable de fournir des têtes de liste de qualité ?
Le choix d’une tête de liste est un acte politique majeur… et un hameçon électoral. Il n’est pas interdit d’être malin de temps en temps, mais la preuve est faite que la plus sûre façon d’obtenir un bon résultat est d’avoir une tête de liste compétente, enracinée et plus professionnelle que superficielle.
Croire qu’on peut gagner
L’un des derniers facteurs déclencheurs du vote, c’est aussi de croire qu’on peut gagner. Tous les électeurs ne sont pas des purs esprits ni des idéologues et seule une petite partie d’entre eux est capable de rester, dans la durée, fidèle à un vote qui n’est que de témoignage, sans jamais apporter la satisfaction de la conquête – ni à son auteur la fierté d’être (enfin !) dans le camp des gagnants.
Ce qui explique pour partie le score très haut de 2015, c’est la succession de victoires et de bons résultats (européennes, municipales) qui donnaient au RN des perspectives alléchantes à l’aune du combat présidentiel qui s’annonçait et qui, rappelons-le, présentait une configuration inouïe avec une droite faible et déchirée (que les problèmes judiciaires de Fillon allaient achever) et une gauche éparpillée façon puzzle, sclérosée par un président qui ne pourrait pas se représenter.
Las, on connaît l’histoire et le génie de Marine Le Pen « à transformer en plomb l’or électoral » (la formule est de Jean-Yves Le Gallou), démarrant sa campagne à 31 % dans les sondages pour la finir à 21 % au premier tour, et réservant à ses soutiens, militants et électeurs l’humiliation que l’on sait entre les deux tours.
Nous avons déjà eu l’occasion d’analyser pour Polémia les comportements de l’électeur RN, notamment lors d’une étude assez fouillée après les législatives 2017. Ce qui caractérise l’électeur RN, c’est qu’il y croit un peu, beaucoup, et puis plus du tout. Marine Le Pen et son incapacité à obtenir des succès est une fabrique à abstentionnistes et cette élection l’a montré une fois de plus.
Cette appétence au succès explique sans aucun doute le cas de PACA. Avec 36,38 % des voix, le RN obtient un score certes décevant par rapport aux sondages et rassemble 300 000 voix de moins que la jeune Marion Maréchal de l’époque, qui partait au combat sans rien lâcher de ses convictions et de son programme. Avec seulement 4,17 points de moins qu’en 2015 et la perte de seulement 42 % des voix de 2015 (meilleur score national), Thierry Mariani limite la casse. Ceci tient sans doute à la configuration médiatique et politique (la mauvaise mayonnaise LREM-Muselier, les appels du pied discrets de caciques LR comme le sénateur Leroy), et sondagière (un premier tour à 45 %, des perspectives de second tour le donnant gagnant dans tous les cas de figure…), à sa stature personnelle et à l’excellente campagne, moderne et dynamique, dirigée par Philippe Vardon qui en a profité pour continuer sa progression aux dépens de Christian Estrosi à Nice.
Malheureusement pour lui et pour les Provençaux, Mariani ne peut se dégager d’un mouvement national d’ampleur et c’est regrettable qu’une telle occasion soit ainsi gâchée. On imagine sans peine comment Marion Maréchal aurait pu tirer profit de cette mauvaise ratatouille ; mais c’est ainsi.
La suite ou le début de la fin
Sur un plan purement électoral, la défaite de ces élections n’a rien de rédhibitoire, encore qu’elle aura des conséquences techniques et notamment financières.
Mais le mal est psychologique car depuis dimanche 20 juin à 20h00, plus personne en France ne croit à la possibilité d’une victoire de Marine Le Pen à la prochaine présidentielle. Certes, il s’agit là d’une mauvaise nouvelle pour Emmanuel Macron, mais là n’est pas notre sujet.
Techniquement, cette défaite et la baisse du nombre des élus vont réduire les recettes d’un parti qui est exsangue et court de plan de réduction de dépenses en plan de départ, de renégociation de prêts en échéancier de créanciers de toutes sortes. Pire encore, ce mauvais résultat va décourager les prêteurs réguliers qui fournissent au parti la cavalerie dont il a besoin pour survivre. Et le prêt, c’est comme le vote : c’est quand on y croit qu’on y va. Bref, tout ça est de fort mauvais augure pour le RN et le risque est très élevé que le parti en tant que structure juridique ne survive pas jusqu’à l’élection présidentielle prochaine.
À ces ennuis d’intendance s’ajoute, pire que tout, le poison de l’échec.
Amis ou ennemis de Marine Le Pen, exécutants dociles ou opposants humiliés ou cadenassés, tous savent que leurs mandats municipaux, européens, régionaux et départementaux les emmènent au-delà de la présidentielle, et même des deux suivantes pour ceux qui seront élus dimanche. Or personne ne croit à ce que Marine survive politiquement au-delà de celle de 2022, qu’elle ne pourra gagner.
Après des municipales catastrophiques, masquées par la victoire de Perpignan mais qui a fait disparaître le RN d’un nombre considérable de grandes villes et agglomérations, cette défaite vient rappeler que rien n’est jamais acquis et que la magie n’opère plus.
Longtemps, Marine Le Pen et son équipe ont cru qu’ils pouvaient baisser le ton sur l’immigration, l’identitaire, le régalien…, pour se consacrer davantage au social et à d’autres hobbies comme la défense des animaux (on notera d’ailleurs que là où le chouchou Chenu a le plus perdu, c’est dans la Somme des chasseurs, certainement fascinés par les déclarations anti-chasse incongrues de la présidente du RN…). Ils le pouvaient parce que, pensaient-ils, leurs électeurs étaient captifs et que personne de crédible ne se risquerait à être « mieux-disant » qu’eux sur ces sujets.
Tout le monde voit bien l’enchaînement de ces deux mauvaises nouvelles pour le RN : les électeurs ne sont plus captifs ; les captifs ont brisé leurs chaînes et ne jouent plus.
Et, par ailleurs, il semble que quelqu’un d’autre que Marine Le Pen aille se risquer sur le terrain de l’identité, avec plus de force, plus de sincérité, plus de convictions personnelles peut-être. Et avec une jachère électorale qui peut lui ouvrir des boulevards. Sans doute cela sera-t-il Éric Zemmour. Ou quelqu’un d’autre après son coup d’éclat de 2022.
Tous ceux qui suivent le camp national ne doivent pas en douter. Une page va se tourner. Ce qui commence n’est pas connu, mais ce qui va se clore est assez clair.
En 2022, Marine Le Pen abordera sa troisième élection présidentielle. Jamais deux sans trois. Trois échecs. Trois petits tours et puis s’en va.
Comme toujours en politique, l’avenir commence (enfin) demain !
Collapsus
Une page va se tourner mais sur une nouvelle page blanche ? Aucun candidat crédible à l’horizon pour la droite patriote qui réunisse la majorité de ses suffrages. Et même si cela était, comment en l’espace de 10 mois constituer un parti, trouver les financements, se rallier un minimum des medias et recruter les futurs cadres (penser aux législatives) et les “colleurs d’affiche” ? Le scénario LREM Macron ne peut se transposer à droite où l’on ne peut compter sur le financement apporté par le système qui, au contraire, s’y opposera par toute sa puissance de tir et de nuisance.
Armel
Zemmour est un bonapartiste. Il le dit lui-même. Il agite des idées conservatrices, mais Napoléon agitait aussi des idées de la Rome antique. Et puis derrière, rien. Les Français veulent-ils d’un nouveau Napoléon et d’une aventure sans lendemain ?
Les Français ont la mémoire courte : Jean-Marie Le Pen faisait 10% à la présidentielle en 2007 et dix ans plus tard, Marine était présente au second tour. N’enterrons pas Marine à cause d’une contre performance. Mais enterrons surtout certains de ses conseillers (à commencer par Julien Odoul). Elle a su se défaire de Florian Philippot (qui ne manquait pas d’intelligence à la différence de Julien Odoul). Quand un président est en difficulté, il procède à un remaniement ministériel.
Marine Le Pen reste un animal politique redoutable. Aujourd’hui c’est un animal blessé : mais comme le sanglier ou le taureau dans l’arène, c’est là qu’il donne ses coups de cornes les plus ajustés : elle doit les donner en interne et en externe. Elle doit panser ses blessures, faire rentrer en grâce les cadres du canal historique (à côté de ceux qui sont là aujourd’hui). Mais il ne faut pas souhaiter la disparition de Marine Le Pen. Elle construit l’avenir pour Marion. Que Marine garde bien le trousseau de clés de la droite nationale, par piété familiale et par souci de transmettre.
Ce n’est pas Mariani qui avait la clé du conseil régional de PACA. Ce sont les Le Pen. Marion malgré sa jeunesse a fait mieux qu’un ministre rallié blanchi sous le harnais. Pourquoi ? Parce que Marion est une héritière très capable (elle a la compétence, le charisme et le statut d’héritière qu’elle seule porte, à la différence de Mariani), parce que les Français sont jaloux de la monarchie anglaise (qui offre de magnifiques cérémonies de mariage, qui a montré une parfaite capacité à suivre le brexit, à résister au covid, à contenir ses problèmes de famille), parce que les Français se souviennent qu’ils ont eu eux-mêmes un roi. A la prochaine élection régionale ou présidentielle, ce ne sera pas un vote pour Marion : ce sera une acclamation populaire.
Bon sang ne saurait mentir. God save Jean-Marie, God save Marine, God save Marion.
Karv
D’accord avec cette analyse. Marine Le Pen doit être relevée de son commandement. Le plus tôt sera le mieux. Inutile d’attendre qu’elle perde la prochaine bataille. Il serait regrettable qu’elle fasse encore plus de dégâts.Hélas, elle ne donnera pas sa démission. Elle a trop besoin des ressources financières afférentes pour garantir son standing et faire bouillir sa marmite.
borphi
Je ne partage que partiellement cette analyse!
Bien malin celui qui peut dire de quoi sera fait l’avenir..
D’autant que l’on connaît la résilience de MLP après son débat raté de 2017.
Il est évident que Marine Le Pen et Emmanuel Macron ont fait exactement la même erreur en amorçant leur campagne présidentielle au beau milieu de la campagne électorale des régionales..
Bien mal leur en a pris.
Ces deux bourdes ont saturé les électeurs du désir de se prononcer sur les régionales.
Oui, ce qui peut changer la donne, c’est l’irruption de nouveaux prétendants à l’Elysée dans les dix mois qui nous séparent du premier tour de la présidentielle.
Issus ou non-issus de structures partisanes.
La Vème république le pré-voit.
Foudras
Pensez-vous qu’elle ait réellement fait preuve d’une si forte résilience? Le seul essai véritable depuis 2017 est le dernier scrutin, et on connaît le résultat… La contestation en interne n’est pas tellement possible ni admise. Seuls les sondages lui donnaient une apparence de résilience. Mais ils sont commandés par le système qui a tout intérêt à garder Macron donc à lui offrir une candidate sur mesure pour l’emporter haut la main.
borphi
Vous exagérez, je n’ai pas souvenir que les municipales de 2020 étaient un fiasco!
Mais il est sûr que pour MLP il lui faudra revoir en interne la stratégie du RN.
Comme du reste après chaque scrutin des leçons sont à tirer.
Foudras
Analyse sérieuse et fondée. Marine transforme réellement tout or en plomb! Tous les vieux militants de droite que son père n’avait pas réussi à virer sur sa fin l’ont été par elle et sa clique. On a recruté des ambitieux recalés de l’UMP-LR sans aucune formation intellectuelle conservatrice ni nationaliste. Tous les thèmes forts et classiques défendus par le Front ont été abandonnés alors même que c’était enfin sur ces sujets que les électeurs ouvraient les yeux et que tout ce que JMLP annonçait depuis les années 70/80 se réalisait. Les sujets sociaux capitaux pour l’avenir de la France depuis le mariage pour tous ont été boudés par Marine et sa clique, voire même approuvés dans les pires des cas. Se “ruiner” aussi auprès de plus d’un million de chasseurs dont une immense majorité était acquise, il fallait oser.
Marion n’avait rien renié de ses convictions conservatrices et droitières, ses combats contre le mariage pour tous étaient encore très frais et elle a fait 300 000 voix de plus qu’un ancien ministre! Mettre de l’eau à la place de son vin et draguer le populo mélanchoniste en câlinant le chien-chien de Bardot ne conduit qu’à la ruine.
Collapsus
Votre panégyrique du clan Le Pen est touchant mais pas très réaliste. Marion est une exception dans cette lignée, c’est tellement vrai qu’elle peut se permettre de changer de nom et s’appeler Maréchal sans perdre un point de popularité. Nettement plus intelligente, fine et au sens politique plus aiguisé que sa tante qui reste une dilettante inculte et partisane d’un autoritarisme infondé et destructeur. Marine a l’excuse d’avoir grandi dans un milieu familial déstructuré mais cela ne change rien à son inaptitude à exercer les plus hautes fonctions. En cela, elle ressemble beaucoup à son grand-père.
Collapsus
Pardon, à son père.
Marcos
Comme dit Emmanuel Todd, seuls les vieux ont voté. Par habitude. Dans mon bureau de vote, c’était même des vieux portés, des vieux à cannes, des vieux en chaise roulante. Honneur à eux, malgré tout. Tout ça pour l’entretien des lycées et pour que les TER arrivent enfin à l’heure. Mais ce qui m’a le plus impressionné, c’est le retour en force du front ripoublicain. Tapie a même osé dire que Marine Le Pen avait un discours acceptable, mais que Mariani rappelait les heures les plus sombres de Jean-Marie. Le résultat est que, boitillant ou pas, tremblotant ou pas, la clientèle de gauche a voté comme un seul homme pour le macronisé Muselier. Il y avait même sur sa liste un général de gendarmerie cinq étoiles. Tout le monde sait que les gauchos, écolos, maos, trotskos, stalinos, socialos, rubirolistes, adorent ce genre de personnage. No problem. Nobody is perfect. Le résultat, c’est que tous les candidats RN à Marseille, régionale ou départementales, ont été battus. Sauf une, qui a même battu le sortant : la nièce de Stéphane Ravier. Un sursaut de dignité et d’honnêteté, probablement. Et la présidentielle ? On verra l’année prochaine. Rien ne presse. Je ne parierais pas un kopek sur l’avenir politique de MLP.
Karv
les vieux comme moi votent Le Pen depuis 1984 et ont mouillé la chemise pour le FN. On en a assez qu’on nous explique, après chaque défaite, qu’on a fait mieux que la dernière fois et que la prochaine sera la bonne. Nous sommes les éternels perdants. La temps passant vite, il est urgent de remplacer la machine à perdre par des leaders intelligents et travailleurs.
ThMortier
Une fois de plus, l’institut Iliade et Polémia produisent un texte à charge contre Marine Le Pen, cela devient un combat de harcèlement, mais je dois dire que ces doctes analyses ne me convainquent pas.
Pour me convaincre, il faudrait deux choses : que ces analyses sortent du domaine de la prophétie invérifiable, et qu’elles soient appuyées sur une crédibilité portée par des réalisations tangibles.
Il est toujours facile, en effet, de prophétiser “elle va perdre”, aussi bien que “la fin des temps est proche” : l’attitude de Polémia et d’Iliade, excessivement malveillante à l’endroit de Marine Le Pen, ne fait que renforcer le but qu’apparemment ils poursuivent, sa défaite. Ne serait-ce que pour démontrer qu’ils avaient raison, sur le mode “je vous l’avais bien dit”.
D’autre part, quelle crédibilité pour ces instituts de censeurs ? Ils produisent certes des analyses intéressantes, cependant réservées à des cercles restreints, des congrès passionnants, mais qui réunissent un public peu nombreux, quelque videos superbes, mais que la moindre video pourrie de Carlito ridiculise en terme d’audience. Il serait convenable, avec un rayonnement aussi confidentiel, de rester plus humble.
C’est très facile, de condamner, de critiquer, voire d’insulter. Cela mène à quoi ? Est-ce que la proposition d’Iliade/Polemia est de remplacer Marine Le Pen par Eric Zemmour ? Qu’il nous le disent clairement, sauf s’ils craignent de subir à leur tour une volée de critiques. Et s’il peut arriver qu’une critique soit utile, l’exposer en place publique ne l’est jamais. Que les admirateurs de Marion Maréchal veuillent bien imiter aussi son attitude : vous ne la verrez jamais travailler à la défaite de Marine Le Pen.
Oui, il faut que le RN tire les enseignements de cette élection. Qu’il modifie son positionnement. Qu’il modifie son encadrement. Je suis d’accord là dessus. C’est un exercice délicat, qui sera toujours soumis à critiques, dans quelque sens que ce soit. Si nous sommes paresseux, laissons faire les instances internes du RN. Si nous sommes courageux, collaborons avec le RN pour l’aider à le faire, dans le sens que nous estimons le meilleur (et qui ne l’est pas forcément).
Mais de grâce, que nous soient épargnées ces critiques négatives et stériles, qui sont le ferment d’une désunion profitable à nos ennemis.
Montalte
Ou la 3e sera la bonne comme Chirac et Mitterrand ?
mouette
Vous seriez bien déçu ! MLP, c’est devenu Macron, la trahison en plus !
F. JACQUEL
Ce qui me paraît le plus tragique dans l’existence actuelle du RN, c’est la ressemblance avec le fonctionnement de la Révolution française ou du communisme international (dont les fondateurs revendiquaient la paternité).
Depuis quelques années, les “vieux” militants, qui ont démontré leur compétences et leur fidélité, sont éliminés ou écartés sans management ni explications, et remplacés par des jeunes inconnus, arrivistes aux dents longues qui, à leur tour, s’efforcent de placer des copains, partageant leurs opinions, à des postes clés.
C’est probablement une des raisons essentielles pour lesquelles tant de fidèles électeurs ne se sont pas déplacés pour ces scrutins.
Le XVIIème congrès qui va se dérouler ces 2 prochains jours risque d’être soit très agité, soit totalement soviétisé avec des unanimité de façade sur des sujets totalement aseptisés.
Dans les 2 cas, quel sera l’avenir du RN ?
F. JACQUEL
Oups !…
[…] ces 2 prochains jours risquent…
mayenne
Je me souviens du vertige qui m’a pris quand j’ai découvert sur le site d’Antonin CAMPANA que le concept de Droits des Peuples Autochtones pouvaient, allaient, devaient s’appliquer aux Français car effectivement il semble que ce soit la dernière carte à jouer dans la situation de dévissage total que nous constatons tous ici. Les textes de réflexion sur Overblog de Terre Autochtone sont extrêmement bien écrits et documentés. L’espérance est la dernière lumière à s’éteindre…
philippe paternot
le RN devrait réfléchir un tantinet, où sont passé les onze millions de votants souverainistes du 2nd tour des préseidentielles qui se sont abstenu pour les législatives ?
où sont passé les abstentionnistes des régionales ?
pourquoi les gaulois réfractaires ne vont pas voter?