Yves Daoudal analyse le succès de la visite du Pape au Liban :
"Une fois encore, Benoît XVI a parlé
de la grammaire commune qu’est la loi naturelle inscrite dans le cœur
humain, et du respect de la personne humaine dont la grandeur et la
raison d’être ne se trouvent qu’en Dieu…Ce discours a toujours quelque chose
de pathétique quand il s’adresse à des musulmans, car l’islam ne
reconnaît pas, précisément, cette grammaire de la loi naturelle, et
surtout ne sait pas de quoi nous parlons quand nous évoquons la
« personne » humaine. Ce concept est si étranger à l’islam qu’il n’y a
pas de mot arabe qui puisse le représenter, au point que les chrétiens
arabophones ont dû adopter un mot araméen.Mais, quand on voit le pape sur
place, on se dit que peut-être certains musulmans en viendront à se
demander ce qu'il veut dire quand il parle de personne et de loi
naturelle… Or il s’agit de la clef qui peut ouvrir la porte de la
liberté religieuse.D’où l’importance sans doute de ces mots du pape, parmi les tout derniers qu’il a prononcés au Liban :
« Je remercie particulièrement les
représentants des communautés musulmanes. Durant tout mon séjour, j’ai
pu constater combien votre présence a contribué à la réussite de mon
voyage. Le monde arabe et le monde entier auront vu, en ces temps
troublés, des chrétiens et des musulmans réunis pour célébrer la paix. »Le problème est que toute ouverture
de l’islam ne peut qu’aboutir à la chute de l’islam. D’où justement le
raidissement que l’on observe partout dans le monde musulman (et dans le
monde autrefois chrétien)."
Jean Theis
Quand le Pape s’adresse aux Musulmans, au fond il s’adresse aux personnes en leur humanité et non aux fidèles de ce totalitarisme.
Il y a toujours de l’espoir chez les hommes (la preuve en est que certains se convertissent). Rien évidemment à espérer des “Croyants”.
Le Pape ne peut s’exprimer autrement. En tout cas, au moment des adieux à l’aéroport, chacun des quatre représentants musulmans a voulu lui dire des paroles personnelles (que le Président de la République a parfois traduites). La simple courtoisie envers un chef d’Etat ne les obligeait pas à le faire.
c
Bien sûr Yves Daoudal n’a pas tort, mais cela n’empêche que la façon dont s’y prend le Saint Père est la seule façon humaine d’essayer d’éviter des carnages de vies innocentes et d’annoncer l’Évangile et le message chrétien en attendant la vraie conversion par la grâce de Dieu.
Il est évident que l’histoire est constituée de flux et de reflux de l’islam (royaume qui n’a rien de spirituel, mais qui est très terrestre, c’est ce qui lui donne d’ailleurs sa force apparente) et que pour l’instant le flux reprend après avoir été inversé en Espagne il y malheureusement trop longtemps et avoir été stoppé quelque peu à l’est.
Mais la force de l’adversaire est faite de nos faiblesses et le meilleur allié en occident de l’islam c’est bien notre indifférence spirituelle, notre nihilisme passif ou actif (laïcisme et culture de mort).
Marie (pas mon homonyme)
Tout à fait d’accord avec “C”. N’en rajoutons pas sur l’islamophobie primaire de certains. Cela commence à devenir exaspérant et c’est un contre-témoignage.
Orignal
@C: Je vous rappelle que le christianisme s’inscrit également dans le temporel, lui-même transcendé par le spirituel.
Il ne faut pas oublier que l’Islam est une dérive du Christianisme, il y a donc beaucoup de ressemblances. Les critiques de l’Islam sont donc à manier avec des pincettes.
Bertrand
http://www.dailymotion.com/video/xdx461_islam-le-debut-de-la-fin_news
La chute de l’islam
http://www.mefeedia.com/watch/32266447
laurent petit
pour que le message de M. Daoudal ait pleine portée, il faudrait qu’il précise le mot araméen qui a été choisi, et qu’il précise aussi les mots arabes peut-être proches, mais ambigus, qui donc n’ont pas pu être utilisés. Sans quoi nous sommes démunis dans nos échanges avec les musulmans de France. Cordialement,
chris
Bonsoir,
Il me semble qu’Yves Daoudal doive réviser avant tout sa grammaire de l’islamologie et de l’arabe littéral car un mot qui pourrait se rapprocher de ce concept de personne humaine est “insan”. D’ailleurs, dans son propos hélas caricatural, il cède également à la confusion classique et répandue qui consiste à identifier le caractère arabe et l’islam, alors que l’un est bien évidemment antérieur à l’autre et que l’arabe n’est pas exclusif d’une seule religion. Quant à la loi naturelle, elle est toute aussi inscrite dans le “code génétique” de l’islam que du christianisme. Résumer l’islam à un catalogue de rites pour fondamentalistes frustrés ou au seul magistère terrestre est bien loin de la vérité et traduit une profonde méconnaissance des dogmes. Il conviendrait donc de faire acte d’humilité et de se plonger un peu dans “les” théologies islamiques pour que le trait soit moins manichéen et ne se résume pas à quelques sentences agréables aux oreilles d’un lectorat déjà convaincu.
Exupéry
Ce qui fait le danger de l’Islam n’est pas seulement notre perméabilité à ses intrigues et à ses prétentions, mais son imperméabilité à nos valeurs et à nos discours.
Mais Dieu peut tout (si nous le Lui demandons avec ferveur). L’islam jusqu’à sa déroute brutale, sera aussi impressionnant que l’ex URSS.
Les monolithes sont inamovibles, mais lorsqu’ils commencent à se fissurer, ils se pulvérisent d’eux-mêmes.
Sygiranus
@orignal
L’islam n’est pas une “dérive” du christianisme, c’en est un “plagiat”, Ancien et Nouveau Testament mêlés.
Et le coran est “imposé” au jeune musulman d’une façon qui serait, paraît-il, insupportable pour nos têtes blondes. Allez donc visiter une medersa en action. Vous comprendrez comment ce carcan peut emprisonner les esprits et les âmes, au delà encore de ce que connaissait le plus obtus des pharisiens, et les conditionner au pire !
Alors, musulmanophobie : non ; islamophobie : et comment !
Antoine
L’Islam dérive du judaisme (dans sa forme pharisaique) plutot que du christianisme.