Le mois dernier, lors d’une intervention à Sciences-Po, l’eurodéputé, Alain Lamassoure a laissé penser que les dirigeants signataires du traité de Lisbonne, était inconscients des conséquences.
"Je m’amuse à l’avance de la tête que vont faire nos chefs d’État et de gouvernement qui vont découvrir que parmi eux siège quelqu’un qui a été élu par 500 millions de citoyens et qui peut s’exprimer d’égal à égal avec eux".
A propos du traité, il confirme que :
"le texte se présente comme un traité ordinaire, qui reprend toutes les innovations juridiques contenues dans la Constitution avec seulement une demi-douzaine de petits changements afin de rendre son contenu plus acceptable pour les pays qui posaient problème".
Sur Bruges Europe, Henri Védas rappelle que la légitimité du président de la Commission de 2009 n’aura en rien la légitimité populaire que prétend M. Lamassoure.
"Il paraît peu probable que les élections européennes deviennent dés 2009 des législatives à l’anglaise, où le Conseil serait moralement tenue de désigner à la tête de l’exécutif le chef de file de l’europarti vainqueur".
Mais il rappelle également que le projet fédéraliste est bien celui-là : arriver, par le suffrage direct ou indirect, à l’élection d’un "Président de l’UE" pouvant s’imposer davantage encore aux exécutifs nationaux.
BOGOMIR
Le pire c’est qu’il semble être déjà tout choisi pour nous:
L’hyper atlantiste Tony Blair!