La Pologne s’inquiétait de sa perte de poids dans le nouveau système de vote à la majorité prévu par le nouveau traité. Après avoir obtenu un report à 2014 de ce nouveau système, elle exigeait encore qu’une clause dite de Ioannina, qui permet à des pays mis en minorité de geler quelques temps une décision, soit inscrite dans le marbre du traité. Elle a obtenu l’ajout dans le traité d’une disposition précisant qu’il ne pourra être modifié qu’à l’unanimité des 27.
Les dirigeants européens ont aussi accepté de demander à la Cour européenne de justice de créer trois postes d’avocats généraux, dont un sera réservé à la Pologne.
Le chef du gouvernement italien Romano Prodi contestait la nouvelle répartition des sièges au Parlement européen qui, à partir de 2009, aurait donné moins de sièges d’eurodéputés aux Italiens qu’aux Français et aux Britanniques. Les Italiens ont obtenu un eurodéputé supplémentaire.
Le président français Nicolas Sarkozy, n’ayant rien demandé, sinon un traité, n’a rien eu, sinon le traité.