Lu sur Liberté politique :
"C’est au total trente-et-un magasins de la société Bricorama France, à Paris et en région parisienne, qui ne pourront plus ouvrir le dimanche « sans autorisation administrative effective ». Si le distributeur d’articles de bricolage continuait à prendre quelques libertés avec la loi, il lui en coûterait cher ! L’enseigne vient en effet d’être condamné par le Tribunal de Grande Instance de Pontoise le 6 janvier 2011 à cesser d’employer des salariés le dimanche moyennant une astreinte de 30.000 euros par établissement et par infraction. […]
À la lumière du jugement, les conclusions du rapport de la commission Méhaignerie sont fragilisées. Pourquoi le nombre des dérogations au repos dominical n’a-t-il pas explosé, pourquoi les dérogations sont-elles peu nombreuses ? Sans doute faut-il admettre que c’est parce que les dérogations ne sont même pas demandées, que les magasins ouvrent illégalement comme le prouve cette affaire Bricorama. À qui la faute ? À l’État qui ne fait toujours pas respecter la Loi du 10 août 2009 bien que celle-ci réaffirme le principe du repos dominical donné « dans l’intérêt des salariés »."
Roberto
Tiens, pour une fois, vous seriez contents que l’Etat soit là pour faire appliquer les lois.
[Tiens, un troll…
L’Etat est là pour rendre la justice. C’est sa mission régalienne. Je dirai presque sa seule mission. S’il pouvait se concentrer là-dessus et libérer les autres pans de la société, comme l’éducation ou la culture, un grand pas serait fait. Ainsi que des économies.
MJ]