…relevées par Hélène Bodenez sur Liberté Politique :
" (…) Le président de la République s’est élevé le 15 juin dernier à Genève devant l’Organisation internationale du travail contre le primat de l’économie, rien de moins. Oui, ce discours était grand, mais l’on voudrait prendre le Président au mot, concrètement, dans la bataille du dimanche (…) Car le dimanche en France n’est pas le lot d’un « vieux pays », contrairement à ce qu’assène, insultant, un hebdomadaire acquis à la cause des promoteurs du travail le dimanche et des élèves zélés de la commission Attali en ces décisions 136 et 137. La France en son dimanche libre est pays durable et au fond plus que jamais moderne (…)
Faire l’éloge du « travail décent » à Genève, oui bien sûr, mais se dédire ensuite en France hypothéquant sur le champ les nouvelles logiques de la mondialisation mises en avant en Suisse, est-ce bien cohérent et crédible ? (…)
À l’heure des mea culpa publics (« J’ai commis des erreurs » dit le Président dans le Nouvel Obs), pourquoi ne pas donner un signe fort aux Français en ouvrant cette deuxième moitié de quinquennat avec le retrait pur et simple de cette mauvaise proposition de loi de circonstance ? (…)
PK
Je ne vois pas trop l’intérêt de tenter « d’analyser » Nicolas Sarkozy : il n’y a pas de contradictions chez cet homme-là : il travaille pour les loges et la mondialisation.
Qu’il mente à droite ou à gauche pour faire parler de lui ou bien pour attraper des gogos, cela fait partie de son « job ». Il n’y a rien à analyser là-dedans.
Il fait son travail et il le fait bien.
Tant pis pour nous.
Sancenay
c’est aux français qui croient encore à la destinée de leur pays de donner “des signaux forts”, mais en sont-ils encore capables occupés qu’ils sont à vendre en kits leurs enfants congelés dans des marmites d’inox et leur anciens en fin de vie ?