En janvier, Etelvina Fernandez, employée de l’«Ed» d’Oyonnax (Ain), est reçue en entretien individuel par son chef et celui-ci lui demande ce qu’elle pense du travail du dimanche. Cette caissière de 45 ans répond qu’elle n’est pas contre «si c’est pour donner du travail à des étudiants». Mais, «moi personnellement, je ne pourrais pas». Le dimanche, c’est le seul jour où cette maman de 2 enfants, qui travaille le samedi, voit son benjamin de 15 ans, qui est interne.
Quand l’enseigne envoie un courrier à ses salariés confirmant le passage au travail du dimanche, mais évoquant le recours au volontariat ou au travail étudiant, elle se sent tranquille. Elle a tort. Car comme deux autres collègues qui ont manifesté leur refus de travailler le dimanche pour raison familiale, elle est inscrite sur les plannings dominicaux. Elle n’y va pas. Le 12 juin, Etelvina et ses deux collègues reçoivent leur lettre de licenciement «pour non-respect des horaires et insubordination».
Les 3 salariés licenciés ont porté plainte pour "non respect du droit à la vie familiale". Devant les tribunaux français, l’affaire sera délicate. Car le droit de refus n’a guère de réalité juridique. Dans les «Puce» (périmètres d’usage de consommation exceptionnel, comme Paris, Aix-Marseille et Lille), la loi oblige certes l’employeur à recourir à l’«accord explicite» du salarié, qui sera au minimum payé double, mais partout ailleurs, cet accord n’est pas requis.
PK
Pédophilie, destruction des églises, divorce, avortement et travail du dimanche : ce sont les nouvelles mamelles de la France, terre de l’Islam et de la franc-maçonnerie…
Tonio
Je pense que le député Poisson va vigoureusement les défendre, non ?
AML
Personne ne lance une pétition de soutien à ces malheureux salariés ?
decontracte
Savez vous s’il existe une association en charge de défendre ce type de personne?
Âne dans un puit
Je me souviens d’un entretien que m’avait obtenu une relation de la FSSPX auprès d’un hypermarché, il y a 3 ans environ.
Il s’agissait d’un poste de cadre, l’entretien étant enregistré, avec mon accord sollicité.
Le recruteur a demandé si j’accepterais de travailler le dimanche.
J’ai répondu que je refuserais sauf péril pour l’entreprise.
Il m’a aussitôt demandé de citer le nombre de dimanches que cela représenterait.
J’espère que ma réponse n’aura pas été cause de soucis pour la personne qui m’avait procuré cet entretien.
Sancenay
Voilà des braves gens qu’il faut soutenir pour cette cause qui concerne l’humanité […]
Jean Theis
A notre petit niveau, il faut commencer par ne pas faire ses courses le dimanche.
Yes we can !