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France : Société

Travailler le dimanche augmente le risque de divorce

Le Monde a interrogé huit spécialistes de la famille, qui s'opposent, presque unanimement, au travail dominical (article payant). Laurent Lesnard, directeur de recherche au CNRS, qui a étudié la question en détail à travers une étude de l'Insee, met en avant le risque de divorce :

"Le travail dominical touche principalement (…) des salariés faiblement qualifiés du bas de l'espace économique." Ces salariés ont plus souvent que d'autres des horaires atypiques en semaine. "C'est la double peine, affirme le chercheur. Ils voient déjà beaucoup moins leur famille et leurs amis la semaine et travaillent le dimanche." L'impact sur la vie privée de tels horaires a été quantifié. "Des études menées aux Etats-Unis et aux Pays-Bas ont montré que, sur le long terme, ils augmentent le risque de conflits familiaux et de divorce", relève M. Lesnard."

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9 commentaires

  1. Au point où en est le divorce en France, cela ne va guère changer la tendance.
    Ce n’est pas un bon argument.
    La fidélité n’est pas fragilisée par le travail le dimanche.
    En revanche, le dimanche est un jour sacré, un jour pour la messe, la famille et les relations, à part les professions obligées, hors de question de travailler le dimanche, travail stérile par ailleurs car il n’y aura pas de créations d’emploi ni de croissance avec une mesure pareille.
    Le but ultime c’est de désacraliser le dimanche.

  2. ” augmentent le risque de conflits familiaux et de divorce”
    C’est aussi l’objectif. La famille est la dernière structure dont ils ne se sont pas entièrement emparés.

  3. On sait très bien que l’on veut remplacer le dimanche par le samedi ! La future religion du Nouvel Ordre Mondial étant le noachisme, il faudra bien que cela se fasse !
    «Sous l’ancien régime, les lois de l’Eglise garantissaient au travailleur 90 jours de repos (52 dimanches et 38 jours fériés) pendant lesquels il était strictement défendu de travailler. C’était le grand crime du catholicisme, la cause principale de l’irréligion de la bourgeoisie industrielle et commerçante. Sous la Révolution, dès qu’elle fut maîtresse, elle abolit les jours fériés, et remplaça la semaine de sept jours par celle de dix afin que le peuple n’eût plus qu’un jour de repos sur dix. Elle affranchit les ouvriers du joug de l’Eglise pour mieux les soumettre au joug du travail…»
    Paul Lafargue, socialiste français (1842-1911), «Le Droit à la paresse »

  4. Nous récoltons ce que nous semons
    Et comme nous ne semons plus !!!!
    Nous ne récoltons que de l’ivraie…..
    Prions en cette Sainte nuit de Noël.
    Les lulu détestent ça ….
    Joyeux et Saint Noel

  5. Cela n’est que trop vrai !
    Et ce serait même un argument en faveur du travail du Dimanche pour les libéraux qui préfèrent des gens dégagés des obligations familiales et donc plus malléables et serviles.

  6. Intéressante confirmation de ce que l’on pressentait moins précisément ; ces études ne pas du tout en opposition avec le caractère sacré du quatrième commandement, au contraire.

  7. Il y a 11 ans, j’ai préféré démissionner de mon emploi. Le motif premier, ma vie de couple. Nous n’avions pratiquement aucune plage horaire en commun. J’ai vraiment bien fait…

  8. “Tu sanctifieras le Jour du Seigneur”.

  9. Si je compte bien, et sous réserve d’exactitude de la citation d’un commenteur, 38 jours fériés (en sus des dimanches), cela représente plus de 6 (six) semaines de congés à raison de 6 jours par semaine (en comptant le samedi).
    Par contre, pour être exact, nous devons compter aujourd’hui les samedis, désormais “fériés” pour les salariés, en sus des quelques 25 jours (5 semaines de 5 jours) de congés en France.

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