Communiqué de la Fédération des Associations Familiales Catholiques en Europe:
"Hier c'était la journée des droits de l’enfant. Selon la Charte Universelle des Droits de l’Homme, les enfants ont droit à une attention et une assistance particulières. Le meilleur intérêt de l’enfant doit prioritairement être pris en considération « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants, qu’elles soient le fait des institutions de protection sociale publiques ou privées, des tribunaux, des autorités administratives ou des organes législatifs », comme l’affirme la Convention sur les droit de l’enfant.
Hier le Parlement européen a adopté son rapport annuel sur les Droits de l’Homme dans le monde, connu par le nom de son Rapporteur, Pier Antonio PANZERI, en incluant, hélas, un paragraphe qui menace le droit des enfants d’avoir un père et une mère.
La résolution adoptée « encourage les institutions de l'Union et les États membres à contribuer davantage à la réflexion sur la reconnaissance du mariage homosexuel ou de l'union civile homosexuelle comme un enjeu politique et social, lié aux droits civils et aux droits de l'homme » (paragraphe 162 du texte adopté). Même si les question de la filiation et de l’adoption ne sont pas abordées dans le texte, l’évolution en cours dans plusieurs Etats Membres montre une profonde confusion sociale et légale pour ce qui relève du lien entre un enfant et son père et sa mère dans le contexte ci-dessus.
Le texte adopté promeut aussi le « droit à l'avortement », tandis que la Charte des droits fondamentaux de l’UE affirme que « La dignité humaine est inviolable. Elle doit etre respectée et protégée » et que « Chacun a le droit à la vie ». La résolution votée au Parlement, qui se réfère aux droits de l’homme, donc aussi au droit à la vie, « demande à l'Union et à ses États membres de reconnaître le droit inaliénable des femmes et des filles à la prise de décisions autonome pour ce qui est du droit à l'avortement légal… ».
Les Droits de l’Homme sont universels, mais le Parlement européen a prouvé hier qu’il n’y a pas de compréhension commune de ce qu’est la Dignité humaine. Le Députés européens ont été divisés sur ces votes. Certains ont écouté les dizaines milliers de citoyens qui leur ont demandé de ne pas soutenir l’avortement.
Le rapport Panzeri viole le principe de subsidiarité. L’Europe n’a pas besoin de moins de subsidiarité, mais de plus respect pour les législations nationales.
L’Europe n’a pas besoin d’avortements mais de plus de soutien aux mères et une réelle éducation relationnelle et sexuelle, respectant la compétence nationale sur ces thématiques et le rôle de parents comme premiers et principaux éducateurs de leurs enfants.
Les enfants en Europe ont besoin d’une mère et d’un père. Leurs besoins devraient être respectés, prenant en considération leur meilleur intérêt. Leurs besoins ne peuvent pas être négligés en faveur des désirs des adultes.
La FAFCE continuera à encourager le Parlement européen à réaffirmer le principe de subsidiarité et, surtout, à protéger la dignité à chaque stade de la vie."