Damien Theillier, directeur des études de l’Institut pour la Justice, estime que le ministre de la justice ne va pas assez loin dans ses réformes :
"L’Institut pour la Justice ne partage pas toutes les options du gouvernement en matière de justice et de politique pénale. La future loi pénitentiaire, par exemple, reste pour nous un objet d’inquiétude. Au motif que les prisons sont surchargées, et sans envisager d’en construire de nouvelles en nombre suffisant, on s’apprête à libérer un grand nombre de détenus par des aménagements de peine. […] Admettre que l’obligation primordiale d’une bonne politique pénale est la sécurité et la protection des citoyens – dont les plus faibles – est, selon l’Institut pour la Justice, un préalable à toute réforme. Ce fait étant acquis, trois pistes devraient être creusées sans tarder car il en va de la vie d’innocents et d’innocentes.
1° L’exécution intégrale des peines de prison […]
2° La réclusion à perpétuité réelle […]
3° La responsabilité des magistrats et des experts psychiatriques"
MJ
Jacques
je ne suis pas nécessairement convaincu par le 3° mais les 1° et 2° relèvent du simple bon sens
VD
On peut ne pas être passionnée de Mme Dati, mais elle a au moins le mérite de bousculer l’institution judiciaire dont on ne peut que constater l’incroyable manque de bon sens (trop idéologiquement à gauche peut-être ?).
De toutes ses actions, on peut espérer qu’il sortira un redressement. Déjà si les mots pouvaient retrouver leur sens (perpétuité…)