De Christian Baeckeroot, ancien député, pour le Salon beige:
Les cérémonies de l’investiture de Donald Trump nous rappellent l’interrogation du Pape Saint Jean-Paul II : « France , qu’as-tu fais de ton baptême ? »
1/ Les Etats-Unis et Dieu
Les Etats-Unis , depuis leur origine que l’on peut dater de 1620 avec les pionniers du Mayflower, ont toujours placé leur pays sous la bénédiction divine. Quatre siècles plus tard, les Etats-Unis continuent à se placer sous cette bénédiction et font toujours référence à Dieu en le priant de leur accorder sa protection.
2/ Les Etats-Unis et la laïcité
En France, les philosophies des « Lumières », puis la Révolution, et enfin le triomphe en 1905 du parti des « Républicains » – c’est-à-dire de ceux qui revendiquent l’héritage de la Révolution – ont effacé toute référence à Dieu. Or la loi de 1905 n’instaure pas la laïcité mais est une loi anti-catholique qui bannit de l’espace public toute manifestation du christianisme. La laïcité, au contraire, est fondée sur la parole du Christ « Rendez à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ». Elle reconnaît un pouvoir civil et un pouvoir religieux, distincts l’un de l’autre mais ayant chacun des compétences propres qui doivent pouvoir s’exprimer en toute liberté dans l’espace public et non être reléguées « au fond des catacombes ». Au cours de la cérémonie à Washington, en plus de nombreuses références à Dieu et au serment sur la Bible de respecter la Constitution des Etats-Unis, des représentants de plusieurs religions se sont exprimés pour saluer l’élection du nouveau Président.
3/ Les Etats-Unis et le respect de la loi naturelle
Donald Trump a rappelé que la civilisation repose sur le respect de la loi naturelle, l’existence de deux sexes, l’homme et la femme, et la protection des valeurs familiales. La présence à ses côtés du vice-président James David Vance, catholique, et de Elon Musk renforçait cet engagement et marquait la condamnation du « totalitarisme woke ». C’est un message très fort adressé à l’Occident tout entier, qui devrait nous permettre de retrouver les bases d’un dialogue bénéfique avec le reste du monde. Espérons que nos dirigeants sauront en tirer profit et trouvent le courage d’inscrire dans notre Constitution « les racines chrétiennes de la France ».
4/ Alliés, mais face à « América first » !
Espérons aussi que, face à la volonté hégémonique des Etats-Unis, nos dirigeants auront la volonté et les capacités nécessaires pour défendre, et rétablir s’il le faut, notre identité, notre souveraineté et les conditions indispensables à notre prospérité et à la poursuite de relations équilibrées entre nos Nations.