De Daniel Hamiche :
"Depuis
deux jours, tous les journaux télévisés des chaînes dites françaises
“ouvrent” sur l’abominable tuerie de Newtown (Connecticut), enchaînent à
la queue leu-leu des “éditions spéciales”. […] Le strict contrôle des ventes d’armes en feu en
France, n’a pas empêché l’islamiste Mohammed Merah
d’aller révolvériser des petits enfants juifs de Toulouse tout aussi
innocents que les petits enfants chrétiens de Newtown. C’est stupide et
c’est hypocrite. La vraie question que nous devons nous poser sur
l’horreur du massacre de ces vingt petits innocents, c’est notre rapport
à la dignité de la personne humaine, notre rapport à la culture de vie.
Dans notre pays où l’avortement est légalisé, encouragé et désormais
intégralement remboursé, et où ceux qui tâchent de sensibiliser leurs
compatriotes sur le « crime abominable » de l’avortement sont interdits
de parole, chassés de l’espace public et poursuivis devant les
tribunaux, voudra-t-on bien mesurer l’inconvenance qu’il y a à
surmédiatiser une abomination survenue dans le Connecticut, en
détournant les yeux d’une abomination au quotidien chez nous ? C’est ce
que les esprits les plus sensés aux États-Unis soulignent aussi. L’abbé John Hollowell, ce curé de la paroisse de l’Annunciation de Brazil (Indiana) qui n’est pas un parfait inconnu pour les lecteurs de ce portail, a fait sur son blogue On This Rock, le jour même du massacre de Newtown, un commentaire
pénétrant qui renvoie nos sociétés devant le miroir pour qu’elles se
regardent telles qu’elles sont. L’image est bien laide… Voici un court
extrait de ses commentaires.Dans
notre culture, la dignité de la personne humaine on lui crache dessus,
elle est moquée, détruite. La “dignité de la personne humaine”, cela ne
dit rien à personne. À chaque fois que quelqu’un se lève pour parler de
la “dignité de la personne humaine” sur la place publique, on lui hurle
dessus pour la faire taire, on se moque d’elle pour utiliser des termes
d’une culture archaïque que nous avons, comme on nous le dit, dépassée
et surmontée.Aujourd’hui,
un être humain n’a de dignité que si les autres le veulent : un enfant
qui essaie de trouver son souffle sur la table d’un avorteur, on ne lui
accorde une dignité que si sa mère le souhaite. L’avorteur et notre
Président tels les empereurs dans le Colisée de Rome, attendent que la
mère lève ou baisse le pouce pour décider si l’enfant vivra ou mourra.Des
embryons sont rangés dans des congélateurs dans tout le pays, les
systèmes reproductifs des parents sont mutilés pour n’avoir que le
plaisir et pas le fardeau d’enfants, les guerres sont désormais menés
comme des jeux informatiques, à travers les systèmes de visée de drones,
nous disons aux pays du Tiers Monde que “les enfants sont le problème”
et donc si vous voulez de notre nourriture il va falloir arrêter d’avoir
des enfants.Aujourd’hui
dans le Connecticut, un énorme miroir a été mis au dessus de notre
nation et un monstre surgi des profondeurs de l’enfer nous illustre et
nous montre très exactement ce que nous ne voulons pas voir : nous
haïssons les enfants, nous haïssons la vie, et la dignité de la personne
humaine est en survie artificielle dans notre pays."
jpr
Ces lignes de Daniel Hamiche et de l’abbé John Hollowell sont tout à fait pertinentes.
Les médias français se sont longuement étendus sur l’émotion visible, paraît-il, de Barack Obama qui aurait essuyé une larme à l’évocation du drame de Newton. Ainsi, Obama révèle sa vrai nature : c’est un crocodile. Lui que le meurtre de millions d’enfants par avortement n’émeut pas le moins du monde, au point qu’il met tout en œuvre pour qu’il en soit massacré toujours plus, feint d’être remué par une autre tuerie, plus visible : la machine à aspiration fait moins de bruit qu’un coup de feu. Dans un cas on feint la compassion, dans l’autre, on camoufle, on ment, circulez, rien à voir.
Cependant la réalité est la même dans toute sa démente cruauté. Pour Dieu, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise victime : le sang des innocents crie vers le ciel.
Papon
Ce pays est né dans la violence, il vit par la violence, il perira par la violence.
Celui qui vit par l’épée perira par l’épée.
oliroy
J’ai eu le même haut le coeur devant cette abomination et à la vue de la cohorte planétaire des Hérode hypocrite (média de tous bords) qui vont verser leurs larmes de crocodiles pour mieux tromper les peuples, en demeurant silencieux sur le meurtre des meurtres, parce que le prince de ce monde interdit d’en parler, par hypnose du basilic socialos, communistes,liberals interposés . Ils assassinent à tour de bras avec la même couverture légale que ceux qui se procurent des armes pour tuer le fruit développé des embryons. Qu Dieuleur vienne en aide.
Michèle
Oui, tous les crocodiles du marigot se sont donné le mot pour y aller de leurs simagrées lacrymales, et ce sont les mêmes qui traitent le docteur Dor et ses fidèles et courageux compagnons de “commandos d’extrémistes” quand ils prient devant les abattoirs à bébés.
En quoi sommes-nous supérieurs aux islamistes? Nous massacrons aussi des innocents sans défense, et chez nous, il s’agit d’un carnage industriel…Quelle légitimité, quelle crédibilité avons-nous en effet pour donner des leçons à qui que ce soit?
Robert Marchenoir
“Ce pays est né dans la violence, il vit par la violence, il perira par la violence.”
Vous voulez parler de la France ?
Robert Marchenoir
Sur les raisons de ce drame, je vous recommande vivement l’analyse de deux blogueurs américains conservateurs (c’est à dire à la droite du Parti républicain), qui y consacrent plusieurs billets (lire aussi les commentaires, tous sélectionnés) :
http://www.thinkinghousewife.com/wp/
http://www.amnation.com/vfr/
Robert Marchenoir
Je n’ai vu personne se scandaliser de ce spectacle, qui aurait été inimaginable il y a une trentaine d’années : le président des Etats-Unis, le dirigeant de la première puissance mondiale, le chef de l’armée la plus puissante du monde, essuyer une larme à la télévision en évoquant un fait-divers.
Ce signe stupéfiant de la féminisation de l’Occident est à rapprocher de cette analyse irréfutable de The Thinking Housewife : le féminisme engendre la violence.
Comme le montrent les Femen.
Comme le montre l’analyse irréfutable que l’on trouvera ici :
http://www.thinkinghousewife.com/wp/2012/12/a-feminized-culture-is-a-violent-culture/
Ludovic
OBAMA a t-il réellement “pleuré” devant les caméras ? Rien de plus simple à savoir. Il suffit d’analyser les images comme savent le faire les experts de la police scientifique.
Qu’il soit ému on ne le serait pas à moins devant cette horreur sans nom. Qu’il aie poussé le bouchon un peu loin. Je n’en serais pas surpris.
Pour le reste il est clair que l’assassinat d’enfants dans le ventre de leur mère ne l’émeut pas plus que cela.
zazie
Sur cette “abomination”, les anglicistes devraient lire le remarquable article de Tiberge, sur GALLIAWATCH ; ce qu’elle dit des méfaits du relativisme aux USA s’applique parfaitement à notre Europe!
Jean
Oui, Jpr ! et l’on peut même ajouter qu’Obama, membre de l’assemblée de son Etat avait alors refusé de voter contre un texte autorisant le personnel médical à laisser sans soins un foetus encore vivant après une tentative d’avortement…