Accueilli hier à Tunis par des milliers de partisans après un exil de 20 ans à Londres, l'islamiste Rached Ghannouchi a annoncé qu'il ne serait pas candidat à l'élection présidentielle. "Allah Akbar" a-t-il lancé à la foule, tout sourire, les bras tendus vers le ciel. Il est resté vague quant à une participation de son parti aux législatives, qui doivent être organisées dans les six mois.
Sa formation, interdite sous Ben Ali, a été écrasée dans les années 90, quelque 30.000 de ses membres ou sympathisants arrêtés, et des centaines d'autres contraints à l'exil. Il n'a pas exclu toutefois une éventuelle participation à l'équipe de transition qui s'est mise en place.
Rached Ghannouchi avait fondé en 1981 Ennahda (Renaissance) avec des intellectuels inspirés par les Frères musulmans égyptiens. Il dit aujourd'hui représenter un islam proche de l'AKP turc.
Ethos
Tout ça respire l’Amour…
jewdocha
L’amour vu par un homosexuel tel que le maire d’une très grande ville de france qui plus est franco tunisien…
Jean
Proche du modéré AKP et du… FIS qu’il a soutenu.
xenophon
Les femmes tunisiennes sont”fichues”avec ce bon apôtre!
Allah est grand et Ghannouchi est son prophète…
C.B.
A-t-on des statistiques sur les coefficients de remplissage des transports Europe–>Tunisie: y a–t-il une hausse sensible de retour au pays maintenant que les affreux dictateurs sont partis et que le pays respire la liberté et le bonheur?