C'est l'avis de Jean Quatremer, qui estime que l'ingérence du président américain ne peut qu'être perçue de façon désagréable par les Européens.
L'intérêt de ce "faux pas", c'est que la question de l'adhésion de la Turquie dans l'UE vient de faire son entrée dans la campagne des élections européennes de juin prochain. Les partis vont devoir prendre clairement position, et pas seulement une opposition verbale : s'opposer à l'entrée de la Turquie dans l'UE c'est rompre le processus de négociation. Ce que n'a pas fait Nicolas Sarkozy, bien au contraire, puisque sous sa présidence (et son droit de veto), de nouveaux chapitres de négociations ont été ouverts. Pire, il a supprimé l'obligation d'organiser un référendum pour l'entrée d'un nouvel adhérent à l'UE.
BOGOMIR
La question du Figaro:
“Faut-il faire entrer la Turquie dans l’Union européenne ? ”
http://www.lefigaro.fr/international/2009/04/06/01003-20090406QCMWWW00587-faut-il-faire-entrer-dans-lunion-europeenne-.php
Vince
Les états-unis ont tout intérêts à ce que la Turquie entre dans l’UE.
Une faute? de la part du Président des Etats-Unis d’Amérique?
Effectivement c’est désagréable pour nous, et après?
free
L’entrée de la Turquie au sein de “l’union européenne” ne pourrait qu’affaiblir cette dernière, et donc profiter aux Etats-Unis.
Papon
Ce serait bien naïf d’imaginer que minisarko puisse tenir une promesse.
Saintegeneviève
Voilà comment la France et l’Europe vont commencer à déchanter de l’élection de Barack Obama. Où l’on prend brutalement conscience de l’importance d’avoir un homme bien enraciné dans son pays pour être en mesure de le représenter. M. Obama revendique ses origines africaines et sa scolarité asiatique. Soit. Résultat : tout le monde il est beau et tout le monde il est gentil et toutes les idées sont acceptables. Et bien en France, non. Toutes les idées ne sont pas acceptables et la Turquie de l’islamiste Ergovan n’est pas présentement intégrable à l’UE. Il n’y a pas de honte à ne pas souhaiter le melting pot chez nous, que cela plaise ou non à M. Obama.