Bernard Antony soulève le paradoxe suite au résultat des élections en Turquie :
"Au mépris de son nom (parti de la justice et du développement), au mépris de ce qu’il est, au mépris de ce qu’il fait, nos médias, obéissant probablement à quelque consigne de désinformation, le qualifient tous «d’islamiste modéré» ! Comme si l’islamisme ne pouvait avoir que le visage de Ben Laden !
Or, le parti de M. Erdogan est tout simplement prudent. […] Le parti islamiste dit modéré, ne tolère en réalité strictement aucune liberté religieuse hormis la tolérance à usage diplomatique d’un infime résidu de chrétiens toujours menacé. Il ne tolère lui non plus aucune expression en faveur de quelque repentance du génocide. […] Enfin, la Turquie ne tolère chez elle aucun autonomisme régional. Elle constituerait donc demain au sein de l’Union Européenne l’ensemble le plus peuplé, le plus militarisé, le plus démographiquement islamiquement expansioniste."
MJ