En Irlande, les écoles, les hôpitaux et les services sociaux catholiques embauchent des catholiques. Quoi de plus normal ? Pas pour la Commission européenne qui a envoyé une lettre d’avertissement à l’Irlande lui indiquant pourrait engager une action à son encontre ! Ce serait de la discrimination. Le député européen irlandais Kathy Sinnott (groupe ID), opposé au traité de Lisbonne, à l’avortement et aux recherches sur les cellules souches embryonnaires, a écrit à la Commission, non pour justifier cette "discrimination" mais, plus habilement, pour défendre les "consommateurs" :
"Les clients et les consommateurs choisissent souvent les services de ces institutions en raison de leurs convictions déclarées. […] La Commission est-elle d’avis que ces consommateurs ont droit aux services qu’ils ont sélectionnés et qu’ils payent dans la plupart des cas ? Si une institution se qualifie de musulmane, chrétienne, juive, catholique, humaniste, etc., le consommateur n’est-il pas en droit de s’attendre à ce que le contenu soit conforme à l’étiquette ?
Si les institutions dirigées par l’Église sont obligées d’engager des personnes qui n’adhèrent pas à la même croyance, à tout le moins dans les domaines du service dans lesquels cette croyance présente un intérêt direct, cela ne constitue-t-il pas une violation des droits des consommateurs, comme le principe de transparence en matière de la publicité par exemple ?"
Le Preux
Quod erat demonstrandum !
eclipse
Très très mauvaise idée. Cela s’appelle la pilarisation et c’est ce que l’on pratique au Pays-Bas et en Belgique, et on peut pas dire que ça soit une réussite au niveau de l’intégration sociale.
RC
Pourvu que l’Irlande nous sauve de Lisbonne !