"Ce n’est pas parce que la droite a gagné les élections municipales qu’elle a compris ce que ses électeurs attendent d’elle. Ce n’est pas parce que l’UMP a remporté un nombre record de mairies que ce parti a décidé d’arrêter d’éluder un certain nombre de sujets sensibles pour les Français. Ce n’est pas parce que les vieux démons de la division qui rongent la droite se sont, pour l’heure, éloignés qu’il faut interdire le débat sur des idées qui fondent l’avenir de notre pays et de notre civilisation. L’immigration et la délinquance font partie de ces thèmes sur lesquels les électeurs attendent un discours plus clair des ténors de la droite. La famille, l’abrogation du “mariage pour tous” et le respect du cadre de la filiation également. Mais, pour le moment, c’est surtout l’Europe avec toutes ses dérives absurdes qui focalise l’attention des gens de droite et, au-delà, de tous les Français de bon sens. […]
[L]a plate-forme européenne dévoilée la semaine dernière par l’UMP n’est pas seulement timide, elle est inodore, incolore et sans saveur. […] Il n’est pas normal que, lorsque certains à droite parlent d’une sortie de Schengen, d’une refondation de l’Europe sur des bases plus réduites, d’une nouvelle politique monétaire avec un euro moins fort et d’une meilleure défense des intérêts commerciaux des Européens, ils se voient taxés de populisme. […]"