Benoît XVI a reçu ce matin un groupe de prélats de la Conférence épiscopale slovène. Evoquant l’Union Européenne, que la Slovénie préside actuellement, il a déclaré à propos des traités :
[S’ils] n’ont pas un caractère ecclésial ces changements intéressent l’Eglise puisqu’ils touchent à la vie des personnes, notamment en ce qui relève des valeurs de l’Europe".
"si l’Europe veut rester un espace de paix et maintenir la valeur fondamentale du respect de la personne, elle ne peut en rejeter le fondement éthique et spirituel qui est chrétien… Les humanismes ne sont pas tous égaux ni équivalents au plan moral. Et je ne parle pas ici des aspects religieux, mais des aspects socio-éthiques".
"La vision que l’on a de l’homme implique des effets sur la vie sociale. Ainsi si on le conçoit de manière individualiste comme c’est la tendance aujourd’hui, comment peut-on l’effort de construction d’une société juste et solidaire?".
Le Pape a cité la lettre pastorale où les pasteurs de la Slovénie écrivaient :
"Le christianisme est la religion de l’espérance dans la vie, dans le bonheur sans fin, dans l’élan fraternel envers tous les hommes".
Cette affirmation est partout valable, y compris
"dans une Europe où bien des intellectuels vacillent au moment d’admettre que la raison et la foi sont toutes deux nécessaires pour réaliser pleinement leur mission véritable".