Nicolas Sarkozy a déclaré ce matin, lors de la conférence des ambassadeurs :
la France ne s’opposera pas à ce que de nouveaux chapitres de la négociation entre l’Union et la Turquie soient ouverts dans les mois et les années qui viennent".
Il a cependant posé deux conditions :
- que l’Europe accepte de réfléchir à la question des frontières, à son avenir, et de son message
- que ces chapitres soient compatibles avec les deux visions possibles de l’avenir de leurs relations: soit l’adhésion, soit une association aussi étroite que possible sans aller jusqu’à l’adhésion.
"Chacun sait que je suis favorable à une association. C’est l’idée que j’ai portée pendant toute la campagne électorale, que j’ai portée depuis des années. Je pense que cette idée d’association sera un jour reconnue par tous comme la plus raisonnable".
Le président français a remarqué que sur les 35 chapitres de négociations qui restent à ouvrir entre l’UE et la Turquie, "30 sont compatibles avec l’association, cinq ne sont compatibles qu’avec l’adhésion". "J’ai indiqué au Premier ministre turc ‘occupons nous des 30 compatibles avec l’association, on verra pour la suite"’.
Durant sa campagne, Nicolas Sarkozy avait déclaré qu’il ferait obstacle à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne.