Le gouvernement irlandais examine l’éventualité de renoncer à la politique de défense et de sécurité européenne afin de rendre le traité de Lisbonne plus acceptable pour le public. C’est ce que le ministre irlandais des Affaires étrangères Micheál Martin a déclaré à la presse le 7 septembre. Dublin aurait envoyé des officiels à Copenhague afin d’étudier l’expérience du Danemark, qui avait décidé de se retirer complètement de la défense de l’UE en 1992.Une source diplomatique a indiqué que si le retrait de la politique de défense est le prix à payer pour le « oui » irlandais au nouveau traité de Lisbonne, alors c’est ce qu’il faut faire.
La présidence française de l’UE a d’ores et déjà fait part de sa volonté à tenir compte d’éventuelles garanties que les Irlandais souhaiteraient voir adjointes au traité, notamment en matière de neutralité, de valeurs religieuses, d’avortement, de fiscalité ou de régimes d’aide pour certaines professions.
Une source de la Commission a déclaré que les pays de l’UE pourraient même tenter de convaincre l’Irlande de voter à nouveau en modifiant les dispositions du traité actuel concernant la réduction du nombre de commissaires. De nombreux Irlandais ont voté « non » en croyant qu’ils pourraient ainsi préserver le commissaire de leur pays. Le traité de Lisbonne envisage de réduire le nombre de commissaires de 27 à 15 d’ici 2014.
Eric
Et puis la prochaine fois, ils auront l’autre morceau…
Sawyer
Ce que je ne comprends pas, c’est qu’un traité européen devrait-être ratifié par tous les pays dans les même termes. Un seul NON et le traité est caduc. Ce que l’on constate c’est que les pays “récalcitrants” obtiennent d’y ajouter, uniquement pour eux des amendements.
Sauf la France!…