Le 1er janvier 2007, l’Allemagne prendra les commandes de la présidence tournante de l’UE. Merkel a dévoilé son programme. Au coeur des priorités de l’Allemagne figure la relance du projet constitutionnel. La chancelière précise que ce projet sera réglé "après les élections en France", ce qui oblige en quelque sorte l’électeur français à voter pour un candidat ayant défendu le Non, s’il souhaite que le référendum soit respecté.
La chancelière souhaite créer un ministre européen des affaires étrangères et une armée européenne. En revanche, le gouvernement allemand a réaffirmé son opposition à toute nouvelle candidature d’adhésion à l’UE, en soulignant la nécessité de "renforcer les frontières extérieures de l’Europe". Dans le même temps, Berlin propose de développer une politique de voisinage basée sur une sécurité et un bien-être commun en direction des pays qui ne pourront pas être intégrés.
La sécurité énergétique et la protection du climat constitueront également des thèmes importants. Berlin souhaite s’engager pour une Europe plus sociale. Enfin, Berlin souhaite aménager le partenariat européen avec l’Afrique et favoriser une meilleure coopération européenne en matière de lutte contre le terrorisme.