Depuis 2 ans, une dizaine d’incendies criminels ont eu lieu à Grenoble. Notamment l’incendie de l’église Saint-Jacques qui a été détruite.
Mais, comme les auteurs font partie d’un groupe d’ultra-gauche, le procureur n’avait rien fait jusqu’à présent.
Depuis deux ans une dizaine de bâtiments, publics et privés, ont été victimes de départs de feux, tous d’origines criminelles.
Une qualification terroriste permettrait d’avoir « des moyens différents » pour les enquêtes, a fait valoir lundi 13 janvier le procureur de la République au sujet des dégradations et incendies criminels revendiqués par « l’ultra-gauche libertaire » et qui ont eu lieu depuis le printemps 2017. Le procureur de la République de Grenoble a annoncé avoir demandé au parquet national anti-terroriste de se saisir des dossiers de la vague d’incendies criminels de la région grenobloise revendiqués par « l’ultra-gauche libertaire », après le sinistre qui a détruit des véhicules d’Enedis dans la nuit.
« Nous avons saisi le parquet national anti-terroriste d’une demande (de saisine) des dossiers. L’ensemble de ces destructions concernant aussi bien des sociétés que des biens publics revendiquées par l’ultra-gauche libertaire peuvent être considéré comme des attentats terroristes ». « Nous soumettons chaque fois les dossiers au parquet national et celui-ci , dans cette affaire comme dans les précédentes, les évalue et donnera sa décision. Pour l’instant, il ne l’a jamais fait et nous espérons que cette fois-ci il le fera ». « Il y a une augmentation permanente du nombre de faits attribués à cette mouvance, il y a un mouvement national et il y a beaucoup de faits sur le ressort de Grenoble : cela justifierait cette qualification terroriste ». « Ce sont des enquêtes difficiles, les auteurs des faits sont particulièrement prudents et vigilants (…) Nous avons à faire à un groupe très organisé »
Près d’une quinzaine de dégradations ou d’incendies ont eu lieu dans l’agglomération grenobloise depuis le printemps 2017, dont des incendies de casernes de gendarmerie, de la salle du conseil municipal de Grenoble ou d’une église, ainsi que des locaux de France Bleu Isère, sans que des suspects soient appréhendés.