Lu sur Polémia :
"le principal phénomène à retenir de cette élection présidentielle demeure la proximité géographique croissante entre l'électorat UMP et celui du Front national : Sarkozy a obtenu 43 % des voix dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants, 46 % dans les villes de 20 000 à 100 000 habitants, 49 % dans les agglomérations de moins de 20 000 habitants et 52 % en milieu rural. Plus on s'éloigne des grandes agglomérations, plus le score obtenu par la droite parlementaire au second tour est fort, tout comme les résultats de premier tour de Marine Le Pen. C'est cette tendance lourde, plus encore que la tonalité de la campagne de Sarkozy, qui explique les souhaits de rapprochement UMP – FN émis par les électorats des deux formations."