Le Monde publie un article sur un phénomène inquiétant : le suicide. Et constate que près d’une Française sur dix est passée à l’acte au cours de sa vie :
Près d’une Française âgée de 18 à 75 ans sur dix (9,9 %) déclarait ainsi en 2017 avoir tenté de se suicider au cours de sa vie (contre 4,4 % des hommes), une proportion en hausse de 2,3 points par rapport à 2005. Un pourcentage « énorme » qui peut s’expliquer par « le fait que c’est peut-être aujourd’hui plus acceptable de parler d’une tentative de suicide faite il y a dix ans, la majorité des tentatives ayant lieu à l’adolescence entre 15 et 19 ans », note Enguerrand du Roscoät, responsable de l’unité santé mentale à Santé publique France, coauteur de l’étude.
Autre cause selon Le Monde : les abus sexuels en hausse, entrainent dépressions et suicides. Mais aussi les problèmes d’argent, les divorces (deux sujets liés), les humiliations.
Idem chez les jeunes filles :
Si près d’un adolescent sur dix (11,4 %, soit un point de plus qu’en 2014) dit avoir pensé au suicide dans les douze mois qui ont précédé, ce sont 14,8 % des filles de 17 ans qui ont eu une telle pensée morbide (soit 62 000 filles), contre 8,2 % des garçons de cet âge (36 000 adolescents).
Bref : les pensées suicidaires touche plus les femmes que les hommes. Et, outre les causes déjà énoncées, il manque un grave phénomène, aujourd’hui tabou : l’avortement. Pour découvrir la corrélation entre ces deux faits, il faut aller fouiller des études étrangères :
En 1997 sort une étude finlandaise qui montre une corrélation entre taux de suicide et avortement. Alors que le suicide moyen annuel des femmes en Finlande est de 11,3 pour 100 000, celui des femmes ayant avorté est de 34,7, soit trois fois supérieur. Il est de 18,1 en cas de fausse couche, et de 5,9 lorsqu’il y a naissance. Cette étude a été réalisée dans l’année suivant l’avortement. Il y est aussi mentionné que les chiffres sont pires encore pour les adolescentes. Pour cette même étude, 60% des femmes qui expérimentent des séquelles post-avortement ont des pensées suicidaires. 28% font des tentatives et 14% font une deuxième tentative. Des chiffres confirmé par l’institut américain Elliot Institute. Or plus de la moitié des femmes expérimentent des séquelles post-avortement plus ou moins graves. […]
L’étude californienne sur 173 000 femmes confirme cette tendance, avec un taux de mortalité dans les deux ans suivant l’avortement fait plus que doubler (24,9 pour 100.000 contre 62,8 pour celles qui avaient eu un avortement). La mortalité est aussi plus forte dans un horizon de 8 ans. Les raisons invoquées sont les suicides, l’augmentation des comportements à risques type alcool ou drogues, qui peuvent faire suite à des dépressions.
Enfin, une étude suédoise révèle que le taux de mortalité associé à l’avortement est de 40 décès pour 100 000 avortements, soit un taux deux fois supérieur à celui de l’accouchement. Cette étude ne comprend pas seulement le taux de suicide, mais prend en compte toutes les causes de mortalité.
DUPORT
Sans oublier la contraception qui perturbe gravement l’équilibre hormonal du corps…
Ce que l’on appelle pudiquement les effets secondaires…