C'est un ancien militaire, employé au Super U, qui a, lui-même, évacué une vingtaine de personnes du supermarché au début de l’attaque :
« Le terroriste m’a même tiré deux fois dessus. Il m’a raté. Je dois dire qu’il n’était pas ordonné, on aurait dit qu’il faisait ça un peu n’importe comment, qu’il était perdu… C’était bizarre, je sais pas comment le dire autrement. » « Je suis resté 22 ans dans l’armée, surtout en Afrique. Gérer mes nerfs, je sais faire. Alors, j’ai demandé à tous ces gens de me suivre pour évacuer. On est partis par la grosse porte de derrière, l’arrière-cour. Les secours n’étaient pas encore arrivés, donc c’était vraiment le début de l’attaque. Moi, j’avais déjà connu ce style de situation dans l’armée, je connais les armes à feu, je sais gérer la panique, mais je comprends qu’on puisse être effrayé ». « Pour moi, mettre ces gens à l’abri, c’était normal ». « Il criait, il tirait… »
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Machin
En lisant ce témoignage, on se dit que l’idée d’autoriser le port d’arme 24h/24 aux anciens professionnels n’aurait pas été la solution dans ce genre de cas ?
Chantal de Thoury
Bravo gendarme.
Nous avons tellement besoin d’hommes comme vous qui ne sont pas des têtes brûlées.
Merci!Merci!Merci!
HAL
A lire ce témoignage, qui confirme une sorte d’amateurisme du djihadiste, je suis surpris du dramatique dénouement, où il a fallu attendre qu’un officier de gendarmerie, qui a pu se substituer à un otage, soit abattu, pour que l’assaut soit donné.
Même les militaires américains en permission dans un TGV ont su mieux maîtriser un forcené armé…
Quelles sont les consignes, les protocoles d’intervention, qui conduisent à une telle inefficacité ?
L’assaut (assez ridicule) de Saint-Denis ne semble pas avoir été sérieusement débriefé : des milliers de tirs inutiles contre un petit groupe peu armé, un chien envoyé stupidement à l’abattoir, un dialogue surréaliste pour savoir si la fille est, ou pas, la copine du tireur…
Gabi
a Machin
Au Bataclan, les “hommes armés” étaient restés sans bouger en attendant les ordres, pendant qu’à l’intérieur on tuait les spectateurs !
Libera
Cet ancien militaire employé du super U a évacué une vingtaine de personnes par une porte arrière.
Cela répond en partie à une question que je me posais. Le terroriste qui était seul ne pouvait être partout à la fois. Il y a des issues de secours dans ces grands magasins. Qui détient la clef ? Quand il arrive un de ces évènements dans un de ces supermarchés il me semble qu’ils ne sont jamais utilisés ? C’est comme dans la chanson de Sacha Distel “on a perdu la grande échelle”? la clé où est-elle ? hors de portée au moment où elle serait utile ?
a.montcalm
Le colonel Beltrame a été précédé ou suivi par quelques courageux et sa mort ne doit pas effacer les autres décès tout autant dramatiques.
Soutien à toutes les familles.
Benoît
La solution, c’est d’éliminer les fichés S.
Stephe
Le problème majeur est que les groupes d’interventions ont choisis depuis longtemps la “discussion” avec les preneurs d’otages pour les amener à se rendre ou à en libérer, sans vraiment tenir compte qu’avec les djihadistes cela ne sert à rien. Seule une politique d’emploi systématique des tireurs d’élite permettra de limiter les morts d’innocents au cours de ces attaques criminelles, c’est la seule utilité de la discussion en ces cas là : l’amener en face du viseur.