L’ancien directeur de Sciences Po Paris, Mathias Vicherat, et son ex-compagne, Anissa Bonnefont, ont fait face au tribunal jeudi 24 octobre, pour des violences conjugales dont ils s’accusent mutuellement. Ils sont l’un et l’autre poursuivis comme auteur et potentielle victime.
Pendant de longues heures, les deux prévenus ont détaillé tour à tour un quotidien de couple ponctué de disputes “quasi-quotidiennes” qui pouvaient durer “jusqu’à douze heures”, les tromperies supposées de Mathias Vicherat “avec une femme mariée” et les séjours en service de psychiatrie.
On apprend ainsi qu’un avortement les a “beaucoup abîmés”.
Faudra-t-il poursuivre les promoteurs de l’avortement qui ne préviennent jamais qu’un avortement est susceptible de détruire un couple (au-delà d’une vie qui a été tuée) ?