Pierre, président du Cercle Clovis, association qui s’est inspirée des actions de SOS Calvaires, se désole :
« Ça fait mal au cœur, c’est toujours dommage de voir son travail détruit, mais au-delà de cette douleur, ça touche à l’âme parce que scier une croix, c’est incompréhensible ».
Cette croix est située le long de la voie rapide entre Reims et Châlons-en-Champagne. À l’origine, il s’agissait d’une petite croix en métal de 50 cm, « complètement délabrée » et envahie par la végétation. Les bénévoles ont élagué l’espace autour du calvaire, refait un trou, y couler du béton pour sceller une croix en bois de 3 mètres de haut.
« Elle doit peser une cinquantaine de kilos et, pour y accéder, il faut marcher 500 mètres à pied, on ne peut pas se garer directement à côté, donc les personnes qui ont fait ça ne pouvaient pas la remporter ».
À la désolation, il préfère l’action :
« Pour ne rien vous cacher, on va en refaire trois au même endroit juste pour le symbole ! » « On ne va pas faire comme les gauchistes, pleurer, se plaindre ou demander des réparations, on va refaire des calvaires ! »
christianlair
C’est une honte que de lire pareilles choses ! ! ! Bravo au président du cercle ” Clovis ” , et à sa détermination !
Arwen
Pierre, tu es Pierre…
Cet homme courageux porte bien son prénom, c’est une évidence!