C'est l'information qui est parue vendredi dernier : installation d’un camp d’immigrés clandestins sur la commune de Louveciennes à l’entrée de Versailles. L’implantation serait un terrain de 24 hectares, soit l’équivalent de 43 terrains de football, juste à la sortie de l’autoroute A13 à l’entrée de Versailles et du Chesnay. Ce camp deviendrait le plus grand camp français après celui de Calais… et aurait d’énormes conséquences pour les villes environnantes, Versailles, Le Chesnay, Saint-Germain-en-Laye et l’ensemble des communes périphériques.
Des élus sont intervenus afin de rappeler au préfet et à l’État qu'ils ne doivent pas jouer aux apprentis sorciers. Devant la fronde naissante, un entretien s’est tenu lundi après-midi à Versailles entre le préfet et le maire de Louveciennes, Pierre-François Viard (LR), qui avait demandé à être reçu « au plus vite » . En début de soirée, la préfecture précisait ainsi que « l’Ile -de-France n’est pas concernée par l’organisation de la mise à l’abri des migrants de Calais ». En revanche, elle confirme être « toujours à la recherche de sites afin de créer des centres d’accueil dans le cadre de l’évacuation de campements et des squats parisiens », tout en évoquant l’arrivée envisagée « d’une centaine de personnes ». Et la préfecture de préciser que, si le site de la plaine de Villevert à Louveciennes fait bien partie d’une liste d’emplacements possibles, « aucune décision n’a été prise pour le moment ».
Le maire Pierre-François Viard dit toutefois rester « vigilant ».
C'est également l'avis de Fabien Bouglé, conseiller municipal à Versailles, qui organise une rassemblement le samedi 24 à 15 heures sur le parvis de la mairie de Versailles.
Addendum : la photo illustrant ce post provient de la mobilisation du FN, le 19 septembre, devant la mairie de Versailles.