Dimanche dernier vers 18h45, le curé de Megève est remplacé pour la messe du soir par son vicaire et travaille dans son bureau au presbytère. Intrigué par des bruits, l'abbé Pascal Vesin s’approche de la porte lorsque celle-ci s’ouvre brusquement, dévoilant la présence d’un homme brun, la quarantaine, qui vient de forcer la serrure avec un tournevis. L'abbé tente de le maîtriser en le plaquant contre le mur. L'homme réussit à dégager une de ses mains, brandissant son tournevis avec lequel il frappe le prêtre, en lui portant un violent coup au front. Étourdi et saignant abondamment, ce dernier laisse partir son agresseur. La blessure s’est avérée sans gravité mais l'abbé s’inquiète :
"Ce n’est pas la première fois : l’an dernier, nous avions été cambriolés aussi un dimanche soir à l’heure de la messe, par des gens bien renseignés sur les habitudes de la maison. Sauf qu’il n’y a jamais d’argent au bureau. Cette fois-ci, le voleur a été très surpris, pensant que j’étais à l’église, je suppose qu’il a réagi plutôt par peur, sans intention vraiment préméditée de me blesser. Maintenant, il va falloir penser à sécuriser encore plus les lieux, car je suis surtout inquiet pour les dames qui travaillent au presbytère à mes côtés".
Toubil
Les églises attirent souvent des malfrats, pilleurs de troncs, voleur de quêtes etc . . . .
Quand je pense qu’un Curé ne touche pas le SMIG, 800 €uros ???
Cassianus
Le curé cherche des excuses à son agresseur : que c’est beau ! Et il est plus inquiet pour ses collaboratrices que pour lui-même : c’est vraiment admirable. Mais je me demande : n’aurait-on pas le droit, même en étant chrétien et prêtre, de ne pas sentir de sympathie pour quelqu’un qui veut vous voler et n’hésite pas à vous donner un coup de tournevis dans le front ? Et, sachant que ce genre de choses pourrait encore arriver, ne serait-il pas légitime de vouloir s’en protéger ? Pourquoi donc un chrétien, même prêtre, devrait se croire obligé de s’exposer aux vols et aux agressions physiques ?