Philippe Vardon, vice-président du groupe FN au Conseil régional de PACA, écrit dans un communiqué :
"Un entretien du Président de Sens Commun (mouvement évoluant au sein de LR), dans le magazine L'Incorrect, a permis de démontrer à chacun toute la soumission de Laurent Wauquiez aux règles imposées par la gauche morale depuis des décennies.
Dans cet entretien, Christophe Billan déclarait simplement avoir des points d'accord avec Marion Maréchal-Le Pen. Il n'en fallait pas moins pour que la chasse soit sonnée ! Avec en tête bien sûr Christian Estrosi, mais aussi Laurent Wauquiez, que l'on nous présente – à commencer par son écuyer local Eric Ciotti – comme l'homme d'une droite forte et assumée. Ce dernier s'est empressé de déclarer à tous les micros qu'on voulait bien lui tendre qu'il était hors de question d'avoir le moindre accord avec le Front National. Dans la foulée, il annulait même sa venue à l'université de rentrée de Sens Commun. Au final, il n'y aura pas davantage d'accord que de débat puisque Laurent Wauquiez – décidément courageux ! – a aussi refusé de débattre face à Marine Le Pen dans L'émission politique de France 2 jeudi prochain.
J'appelle tous les adhérents et sympathisants de Sens Commun, désormais édifiés sur la réalité de LR et la possibilité d'y ouvrir une discussion, dans notre ville et notre département à se rapprocher du FN et participer avec nous à la refondation de celui-ci pour créer le grand mouvement qui permettra demain de redresser notre pays."
xavier
Cher Philippe,
Tu es un bon ami et un bon camarade depuis 20 ans.
Nous nous sommes battus contre les communistes, physiquement…
Honnêtement que pouvons nous faire avec les gens de Sens commun dont la lâcheté physique et intellectuelle est prodigieuse; ce sont des bourgeois droitards qui seront toujours soumis au terrorisme intellectuel de la gauche.
C’est bien de faire un communiqué pour leur tendre la main mais cela reste de la pure communication.
Ils ont préféré soutenir le lâche Fillon plutôt que le courageux Poisson, ils n’iront pas voire Marion, encore moins le “sulfureux” Vardon..laisse béton !
Le Loup
@ Xavier :
Il faut distinguer les adhérents de Sens Commun de leurs dirigeants. Certains sont comme vous le décrivez, et se donnent bonne conscience en adhérant à SC plutôt que directement aux LR. Cependant, beaucoup ont rejoint Sens Commun après les échanges sur la Loi Taubira (Mariage pour tous), où ils ont découvert la nécessité de transformer la réaction populaire en un mouvement politique. Ceux là ont pour beaucoup cru en Fillon (trop jeune en politique pour se souvenir de Sarko sans doute) mais ont bien vu qu’un discours doit être accompagné d’une volonté politique.
La position de Philippe Vardon est pleine de sens. Sens Commun est né du rejet de la Loi Taubira. Seul le FN est aujourd’hui en mesure d’enrayer ce “changement de civilisation” voulu par la funeste Taubira et propose l’abrogation pure et simple…
Le cheminement politique n’est pas le même pour tous… Il faut des “veilleurs de civilisation” pour tendre la main…
Christophe Billan ne pourra continuer de soutenir plus longtemps le président d’un parti qui le cocufie…
Plutot que les migrants, accueillons Sens Commun !
Olivier Monteil
Philippe Vardon a bien raison: les LR trahissent continuellement leurs propres convictions et surtout les électeurs qui leur faisaient confiance.
A l’exception notable de leur sympathique président, les dirigeants de Sens Commun se sont tous débinés les uns après les autres, péférant la facilité du crachat anti-FN que la défense de leurs convictions (on reconnait bien là les LR!)…
Mais ce n’est pas le cas, loin s’en faut, de leurs adhérents, pour un grand nombre bien plus proches du FN que de feu-LR.
Nous ne constituerons pas une force nationale majoritaire si nous ne tendons pas la main à ceux qui nous sont proches.
Alors oui, l’initiative de Philippe Vardon ne peut qu’être bénéfique dans tous les cas.
Antoine
Ph. Vardon a beaucoup de talent. Merci
a.picadestats
Et Marine est d’accord?
incongru
sans passer au-dessus des dirigeants des partis, pas de perspective d’avenir
les électeurs n’ont toujours pas compris qu’ils sont (encore) maitre de leurs votes