Un enseignant du lycée Saint-Stanislas à Nantes doit faire se rentrée devant ses élèves avec une nouvelle identité de femme.
Ce professeur de Technologie et sciences industrielles, âgé d'une quarantaine d'année, est revenu lundi pour sa pré-rentrée avec une apparence féminine, un prénom féminin, en attendant de subir dans les prochains mois une intervention chirurgicale pour véritablement changer de sexe.
Ce changement s'est fait en plein accord et concertation avec la direction diocésaine de l'enseignement catholique à Nantes, a confirmé Didier Groleau, adjoint au directeur diocésain de l'enseignement catholique de Loire-Atlantique. Il
"nous avait prévenu de son choix l'année dernière. (…) Nous l'avons invité à prévenir le rectorat qui est son employeur. Nous avons ensuite organisé, avec son accord, l'information auprès des autres enseignants et des parents d'élèves et élèves concernés, qui ne sont qu'une petite vingtaine".
Des courriers ont été envoyés aux familles et le service psychologique de l'enseignement catholique a été avisé.
Bilboa
J’aimerais bien qu’on cesse de dire pour “veritablement changer de sexe”. Cette charcuterie ne change pas son sexe. Elle l’ampute sans doute, mais ses cellules par exemple sont toujours XY… son cerveau… Bref… Il saura encore moins où il en est mais il n’aura certainement pas changé de sexe, le malheureux. C’est un peu insulter les femmes ( ou les hommes ) que de faire croire qu’en s’amputant et en bricolant je ne sais quoi on devient une femme… Pitié.
Pierrot
Ils ne seront qu’une petite vingtaine à subir ce déséquilibré… avec l’accord de leurs parents et des autorités catholiques locales. Alors tout va bien…
catherine
on n’arrête pas le progrès dans l’école “catholique”!!!!
clovis
Le changement de sexe peut avoir une raison médicale, cela n’est pas nouveau, cela s’est vu et pratiqué depuis longtemps, au moins depuis une soixantaine d’années. Il ne faut peut-être pas jeter la pierre trop vite sur ce professeur; son “choix” comme on dit aujourd’hui lui est peut-être imposé par la nature! Mais on peut se poser des questions sur l’opportunité de le (la) faire revenir comme professeur dans la même école.
malba
“et le service psychologique de l’enseignement catholique a été avisé. ”
c’est cette personne qui aurait besoin d’un véritable suivi psychologique, pas les familles et encore moins les enfants. c’est le monde à l’envers.
VLAD
Entièrement d’accord avec Bilboa.
Mutilations et travestissement ne changent pas le sexe, qui reste inscrit dans les gènes.
Je suis révolté par l’attitude des institutions catholique dans ce drame, car cela encourage toutes les dérives et les mutilations.
Le corps étant “le temple de l’esprit”, on ne peut qu’être révolté par ces dérapages grand-guignolesques.
PEB
Le changement de sexe est, aussi bizarre que ça puisse paraître, reconnu par la république islamique d’Iran.
Une Fatwa chiite dispose que de tels traitements sont légaux au vu de la Charia locale et le changement de sexe est acté. Un homme féminisé peut ainsi avoir des rapport licite avec un homme “normal”.
En revanche, les actes homosexuels bruts demeurent punis de mort.
-> En l’espèce, l’enseignement catholique ne peut pas faire autrement car tout autre attitude serait qualifiable de discrimination illégitime au sens de l’article 225-1 du code pénal et consorts.
jpr
Cela démontre une fois de plus le degré d’asservissement à la culture dominante de l’école catholique qui, de fait, n’a hélas, le plus souvent, plus rien de catholique.
bécassine
D’accord avec Clovis; je ne connais pas ce cas mais il y a des personnes qui arrivent au monde, pas franchement garçon ou fille, un peu les 2 à la fois et ce n’est pas leur faute, alors pourquoi les empêcher de choisir le sexe qui leur convient le mieux?
[Une quarantaine d’années après son arrivée au monde… MJ]
roro
Un peu tard pour prévenir le service psy, ils semblent déjà tous bien atteints…
gino
Le simple fait que l’enseignant(e?) n’ait pas choisi de changer d’établissement tend à faire penser que c’est un acte militant.
En effet si ce Monsieur souffrait réellement de sa condition d’homme il aurait choisi la discrétion.
Là il va être confronté tout au long de sa carriere à des ados qui sauront que “Madame Machin des 1ere D est née Monsieur…”
C’est une forme d’exibition.
Nicolas Jaisson
Le fait est que notre environnement est de plus en féminisant, à la fois à cause de la pollution due aux produits chimiques oestrogéniques qui deviennent omniprésents (y compris dans les vêtements avec l’ajout de substances féminisantes dans les textiles) et du conditionnement psychologique du fait du rétrécissement alarmant de notre espace de liberté. L’homme a davantage besoin de se réaliser à l’extérieur que la femme en exprimant sa volonté propre dans l’action. Quand cette action est conditionnée et limitée de toutes parts par une réglementation écrasante, il s’en suit un phénomène de castration psychologique qui nuit au développement normal de la personnalité masculine. Que l’on ne s’étonne pas ensuite de certaines dérives psychologique à caractère transsexuel dans un monde qui prend un malin plaisir à transgresser les barrières naturelles pour les remplacer par de nouvelles règles basées sur une vision de l’homme et de la femme de nature idéologique. Le principe d’humanité reposant sur la loi naturelle est battu en brèche de toutes part. Transsexualité, chimères, êtres hybrides à cheval entre de multiples espèces et conjuguant des matériaux multiples, non seulement biologique, mais aussi artificiels nés du génie génétique, chimiques, électroniques ou informatiques nous conduisent progressivement au remplacement de notre espèce humaine par une nouvelle “race supérieure” prétendument mieux armée pour surmonter les menaces économiques, environnementales, climatiques et autres qui compromettent la survie de l’homme moderne. Il faut dire que le scientifique comme le régulateur prennent un malin plaisir à multiplier les menaces qui pèsent sur notre espèce menacée par des catastrophes planétaires de gravité croissante, de façon à justifier l’injustifiable, comme les manipulations génétiques douteuses destinées à produire des êtres capables de répondre aux défis de demain. Sur cette pente, les transsexuels font partie du décor, mais ne sont pas une fin en soi. Ils servent surtout à faire évoluer les mentalités dans le sens d’une transformation de notre espèce humaine appelée à évoluer vers de nouvelles combinaisons entre l’humain et l’artificiel. Le “Terminator” asexué est en train de naître sous nos yeux. Nous n’en sommes qu’aux première versions expérimentales, mais la fiction devient déjà une réalité incontournable.
Gran
Comme le souligne PEB, il ne faut pas oublier l’aspect juridique de la question.
L’école a peut être reculé devant la perspective d’une action devant les prud’hommes ou une autre juridiction.
N’oubliez pas que la majorité des magistrats est de gauche et que l’impartialité à leur niveau n’est qu’une “”aimable”” vue de l’esprit dès qu’il s’agit de catholiques et/ou de membres de notre famille de pensée (voir l’exemple récent du couple d’Aigues-Mortes condamné à 4 ans et 2 ans de prison ferme pour avoir tiré en l’air sur des “jeunes”).
senex
La tolérance ,il y a des maisons(des écoles) pour ça…. (P.Claudel)
bl
Voici un enseignement pratique de la théorie du ‘gender’ pour les élèves de l’école St-Stanislas qui, par le fait même, n’est plus une école catholique.
Quant au directeur diocésain et au directeur de cette école, on peut affirmer avec certitude qu’ils ne croient plus à rien et qu’ils n’ont sûrement pas de sexe.
Jean Theis
Même s’il y a une malformation, s’en apercevoir 40 ans après et surtout le médiatiser est odieux.
Cependant il faut reconnaître que la quantité énorme d’hormones féminines dans ce que nous buvons et mangeons peut avoir un impact sur des gens déjà fragiles.
Cet individu, de toute façon, proclame son vice (une anormalité de la nature doit se régler discrètement) et l’école en question montre son adhésion au “correct” tendance – même si certains textes juridiques existent.
Sopotec
Le seul que j’ai côtoyé dans ma vie professionnelle voulait se suicider tous les 3 mois (il-elle évoluait dans un milieu pourtant ultra réceptif); je n’ai toujours pas compris en quoi ça rendait plus heureux;
exilé
Il y a déjà eu un précédent au lycée St Dominique de St Herblain, même diocèse…Vincent y est devenu “Martine” en septembre 2010…
Pellabeuf
On invoque des arguments juridiques pour justifier l’attitude des autorités dites catholiques.
Je m’insurge.
Aucune loi ne peut obliger un chrétien à agir contre sa conscience.
C’est donc que la conscience des autorités diocésaines est gravement atteinte.
clovis
Oui, c’est bien cela Bécassine, des situations de ce genre se sont toujours rencontrées. Pour MJ qui s’étonne que l’on ne s’en aperçoive qu’à 40 ans :voici le cas que j’ai connu dans un village dans les années 50; le changement de sexe par chirurgie est intervenu sur une personne de plus de 20 ans, et cela pour les raisons strictement médicales évoquées par Bécassine. Cette personne que tout le monde avait connue jeune fille et qui était devenue homme est restée au village dans sa ferme, il s’est marié et a eu des enfants. A cette époque on était semble-t-il plus humain que de nos jours car on ne critiquait pas avant de savoir, et l’estime que l’on portait aux gens était fondée sur des critères solides.
Grand Ma
J’ai connu une institutrice d’école primaire catholique qui est devenue “Julien”… après avoir demandé aux autorités diocésaines un an de “congé sabbatique”. Ensuite, il/elle a repris la classe – dans une autre école – mais il/elle complètement perturbée, dépressive, et les parents de cet établissement se sont vite rendu compte de l’état de ce nouveau “maître”. Charmant pour les enfants ! Mais bien sûr ce genre de personnage, qui décide de changer de sexe (ce qui n’est pas possible), surtout à 50 ans, croit qu’il va trouver le bonheur. Pauvre gens !
Michèle
De tels cas pouvaient se présenter autrefois, être traités humainement, mais considérés comme des phénomènes, et ces transformations, peut-être justifiées, opérées sans qu’on gratifie ceux qui en étaient l’objet d’un label de transexuel et sans qu’ils fassent l’objet d’une publicité intempestive.
Peut-être sommes-nous dans ce cas, mais pourquoi en effet ne pas changer d’établissement? Y aurait-t-il quelques vaches folles dans l’équipe diocésaine?
anna
La morale de ces établissements”soi disant”catholiques n’a rien à envier a la morale laique de Monsieur de Mr Peillon.
A quoi bon mettre ses enfants dans le privé au prix de sacrifices financiers!!!
e.legrand.
Cette information fait réagir et cela est bien normal. En entendant l’information pour la première fois, j’ai imaginé que cela se produisait dans une école publique.
Apprendre que cela arrive dans une école catholique est parfaitement antinomique avec les valeurs que nous avons tant de mal à maintenir.
Voilà un exemple qui montre notre grande faiblesse à la fois doctrinale et sur le plan de la foi elle-même.
Si nous pouvons comprendre la détresse d’une personne et la traiter avec humanité et même bienveillance, nous ne pouvons pas l’accompagner dans son erreur.
Or le plus grave est probablement la “normalité” avec laquelle les faits sont relatés. Mais il n’y a rien de banal à vouloir changer de sexe, rien de banal à le médiatiser, rien de normal à vivre ce changement devant des élèves eux-mêmes, parfois en plein questionnement. Toute cette situation est justement atypique.
Visiblement et une fois de plus, hélas, les réflexes de base n’ont pas fonctionné dans notre “système” catholique. Cela devient préoccupant…
Lothaire
” Cette personne que tout le monde avait connue jeune fille et qui était devenue homme est restée au village dans sa ferme, il s’est marié et a eu des enfants ”
Renseignez-vous sur ce qu’est réellement une opération de ce genre avant d’imposer vos fables sur ce site. Les transexuels ne se font pas greffer des organes reproducteurs de l’autre sexe. La “transformation” n’est que physique et n’induit aucune fonctionnalité. Les femmes transformées en homme n’ont pas de rapports sexuels actifs, et bien sûr aucune spermatogenèse.
Vous confondez le transexualisme qui est une pathologie mentale avec la dysgénésie gonadique qui est une malformation physiologique. Le cas le plus connu est celui d’Erik Schinegger, qui fut “championne” du monde de ski en 1966 avant qu’on prouve qu’il avait toujours été un homme et puisse bénéficier d’une chirurgie réparatrice.
Cygne noir
Coté négatif de cette opération…
…elle/il aura droit au mal à la tête.
Soyons sérieux, quelque soit la raison de sa volonté de changement, cet homme reste un homme, mais un homme malade dans sa tête.
Et dire le contraire est incongru.
Ce qui est très choquant, c’est que la direction diocésaine de l’enseignement catholique ait donné son accord et, surtout, ait remis ce professeur au même poste au même endroit.
Et, je suis assez étonné que les parents d’élève aient accepté qu’on leur impose cette situation.
François
La nouvelle est passée sur France Info ce matin avec l’interview du responsable diocésain “catholique” . Tout cela est une provocation, mais tant mieux si les media aident à une prise de conscience et que les catholiques se réveillent pour interpeller Mgr James .
On a assez tapé sur les medias ! Mais heureusement qu’ils sont là : ils donnent une chance à une réaction simultanée et en force
clovis
Pour Lothaire: je suis prêt à vous donner tous les détails de cette situation mais comprenez que je ne puis pas en faire état ici. Si vous ne me croyez pas tant pis pour vous; ce que je vous dis est tout à fait exact il ne s’agit nullement d’une fable croyez le je vous donne ici une info de première main car j’ai bien connu la famille de cette jeune fille devenue homme à plus de 20 ans, marié ensuite et père de famille. Il y a bien d’autre témoins encore vivants. Si vous voulez plus de détails donnez moi ici le moyen de vous contacter et je le ferai volontiers. Je rappelle qu’il ne s’agit pas de “transsexualité” mais d’une situation qu’à très bien décrite Bécassine.
Denis Merlin
@ clovis, Manifestement, vous n’avez pas compris le commentaire de Lothaire…
clovis
Mon dernier commentaire a pour but de signifier que ce que je dis n’est pas une “fable”.
Lothaire
Clovis. Une dernière fois, renseignez vous vraiment avant de dire n’importe quoi.
Un individu qui à la fois produit une spermatogenèse et possède un organe génitale érectile est un homme, né homme, de cariotype XY.
La “théorie du genre” n’est pas un fait scientifique, ce n’est qu’une idéologie schyzophrénique et invertie : On ne devient pas un homme physiologiquement fonctionnel parce qu’on le décide, ni-même par une opération chirurgicale mais parce qu’on naît ainsi.
Si cet individu, cet homme, a été désigné comme une petite fille à sa naissance, c’est vraisemblablement parce qu’il était atteint d’une malformation gonadique qui a induit les médecins, infirmières et parents en erreur. Cela s’appelle simplement un mauvais diagnostic.
Ce garçon n’a jamais été une jeune fille et a vraisemblablement dû subir une chirurgie réparatrice, qui n’a absolument rien à voir avec de la chirurgie transformatrice (dite “esthétique”), avant de pouvoir reprendre sa vie et sa véritable nature en main ; se reconstruire, comme on dit.
Le véritable hermaphrodisme est lui rarissime mais est clairement diagnostiqué en tant que tel avec l’observation directe d’un appareil génital masculin sans erreur possible, cohabitant avec son pendant féminin ; tous le deux de taille réduite mais bien visibles et reconnaissables. Ces individus qui réunnissent les caractères sexuels physiques, organiques, et peut-être même parfois génétiques (à vérifier cependant) des deux sexes sont ce qu’on appelle des chimères. Pour que des chimères hermaphrodites puissent développer une spermatogenèse réelle, il faut cependant que le cariotype XY soit prédominant.
Un hermaphrodite ne “choisira” pas de féconder une femme ou/et être fécondé par un homme, et encore moins de s’auto-féconder. C’est son cariotype qui décidera de son caractère sexuel.
Pour résumer mes deux interventions :
Si un individu atteint d’hermaphrodisme a été élevé comme une petite fille puis décide de vivre comme un homme et réussit à féconder une personne de sexe féminin, cela ne fait pas de cet individu, “une jeune fille qui est devenue un homme, s’est marié et a eu des enfants” mais un jeune garçon de cariotype XY souffrant d’une malformation génétique rare élevé par des parents capricieux et irresponsables, éventuellement adeptes d’une idéologie contre-nature.
Si un individu atteint de dysgénésie gonadique est élevé comme une petite fille puis décide de vivre comme un homme et réussit à féconder une personne de sexe féminin, cela ne fait pas non plus de cet individu, “une jeune fille qui est devenue un homme, s’est marié et a eu des enfants” mais un jeune garçon de cariotype XY ayant développé des caractères sexuels et organiques exclusivement masculin et parfaitement fonctionnels sur le plan physiologique mais totalement ambigü sur le plan physique, victime d’un mauvais diagnostic à la naissance avant qu’on s’aperçoive qu’il a toujours été de sexe masculin et qu’on lui fasse bénéficier d’une chirurgie réparatrice libérant ses organes génitaux des tissus graisseux surnuméraires et inutiles qui avaient provoqué l’erreur de diagnostic.
Généralement, ces personnes se sont toujours douté de leur véritable nature sans pouvoir ou parfois sans oser le prouver. Ils sont l’exacte contraire d’un transexuel, individu atteint d’une pathologie mentale le poussant à nier sa nature pour s’emparer de celle du sexe opposé, poussant parfois la folie jusqu’à transformer son corps sur le plan physique sans jamais pouvoir s’identifier à l’autre sexe sur le plan physiologique, intellectuel et moral.
Troisième option : On a toujours des parents capricieux et irresponsables, adepte d’une idéologie contre-nature ; l’enfant a toujours été un garçon, clairement identifié en tant que tel par les médecins et infirmières. Son principal problème a été que ses parents ont toujours voulu une fille et n’avaient aucune intention de faire un autre enfant. Un autre de ses problèmes a peut-être été que personne dans son village natal n’a cru bon de mettre fin à son calvaire, croyant peut-être dans leur crasse intellectuelle que les parents avaient une sorte de droit de propriété sur et surtout contre leur progéniture – Qui sait ce qu’eux-même faisaient avec leurs enfants ? – ou alors que cela leur permettrait toujours d’avoir quelques croustillantes anecdotes à livrer à un public tout esbaudi et encore plus abruti qu’eux …
Votre jeune fille qui est devenue un homme n’a jamais été une “jeune fille” mais un jeune garçon au destin temporairement contrarié.