Dans une vidéo, Sader Issa, étudiant syrien, témoigne de la fierté qu’il ressent pour son père, atteint de trisomie 21.
«Suivre une carrière depuis plus de 25 ans, être un mari depuis 23 ans, soutenir son enfant et être papa depuis 21 ans. Je ne pourrais pas être plus fier de toi.»
«Un enfant qui grandit sur les genoux d’une personne atteinte du syndrome de Down reçoit tout l’amour et la tendresse que n’importe qui peut recevoir. Cela pousse une personne à réaliser tout ce qu’elle veut ensuite».
«Pendant mes études, il a été mon plus grand soutien, aussi bien économiquement que psychologiquement pendant mes études, et pour tout cela je lui en suis très reconnaissant».
«Si je pouvais choisir mon père, je ne penserai à personne d’autre que lui, et je suis fier de lui comme lui est fier de moi».
«Les relations sociales avec lui sont faciles et pures, parce que mon père aime et respecte tout le monde, alors en retour, les gens lui donnent de l’amour et du respect».
Toutefois, Sader a failli ne pas voir le jour. Alors que sa maman est enceinte de lui, sa grand-mère maternelle tente de la convaincre d’avorter.
«Pour la plupart des gens, une femme qui tombe enceinte d’un homme atteint de trisomie 21 est le pire scénario possible».
Mais l’amour de ses parents a été plus fort.
En France, 96% des foetus atteints de la trisomie 21 sont avortés.