L'affaire est tellement grosse : un Français de 25 ans aurait été arrêté à la frontière ukrainienne le 21 mai, transportant dans son véhicule utilitaire un véritable arsenal de guerre destiné à commettre des attentats dans des lieux publics, dont plusieurs mosquées et synagogues.
On peine à croire que le suspect se serait présenté à la douane ukrainienne avec un tel arsenal de guerre dans son coffre (5 kalachnikovs, 2 lance-roquette et 125 kg de TNT) , sachant qu'il y serait fouillé. Un tel approvisionnement suppose en outre un réseau d'influence puissant, qui contredit l'amateurisme avec lequel le travailleur français se serait laissé prendre ! Bref, cela sent le coup monté à plein nez !
A ce stade, c’est la piste du trafic d’armes qui est privilégiée par la police et la justice française. En France, une enquête a été ouverte et confiée à l’Office central de lutte contre la criminalité organisée et au service régional de la police judiciaire de Nancy. Le parquet antiterroriste n’a pas été saisi et les services secrets n’ont pas encore reçu l’audition du Français.